Le putsch de Pinochet, le cadavre d'Allende vus par un employé des morgues. Le deuxième volet d'une trilogie sur le Chili par un jeune réalisateur talentueux. Puissant.

Le nouveau film de Pablo Larrain, dernier d'une trilogie autour de la dictature chilienne, revient sur la campagne qui mena Augusto Pinochet vers la sortie. Le réalisateur en termine ainsi avec un sentiment de culpabilité.

Le moment historique de la réappropriation de la démocratie par le peuple chilien sous Pinochet. Une ode à l'intelligence collective et à la croyance politique.

Dans le formidable « No », de Pablo Larrain, Gael Garcia Bernal joue le publicitaire qui a fait tomber Pinochet.

Au "Club" du Chilien Pablo Larrain, on expie ses péchés. Un huis clos angoissant et brillant sur la conscience.

Titres recensés : "Le pont des espions" de Steven Spielberg ; "Knight of cups" de Terrence Malick ; "Norte, la fin de l'histoire" de Lav Diaz ; "Mia Madre" de Nanni Moretti ; "21 nuits avec Pattie" d'Arnaud et Jean-Marie Larrieu ; "Chant d'hiver" d'Otar Iosseliani ; "El Club" de Pablo Larrain ; "Joe Hill" de Bo Widerberg.

″Santiago 73, Post Mortem″, dépeint le parcours d'un modeste employé durant le coup d'Etat contre Salvador Allende au Chili. Le jeune Pablo Larrain pose avec noirceur la question de l'engagement.

« No », de Pablo Larrain, revient sur le référendum qui sonna le glas de la dictature chilienne. Sous la satire de la com' politique, c'est toute l'ambiguïté des engagements idéologiques qui éclate.

Quand le futur Nobel Pablo Neruda devient le héros d'une formidable course-poursuite dans le Chili de la dictature...

En s'expatriant pour la première fois aux Etats-Unis, Pablo Larrain aurait pu s'égarer. Mais ce portrait de la veuve de JFK est en fait l'occasion pour le Chilien de creuser ses motifs avec brio.