Adapter ″Le Roi Lear″ de Shakespeare, avec un trio de comédiens, il fallait oser. A Avignon, Ludovic Lagarde l'a fait. Ambiance des répétitions de ″Lear Is In Town″, à Boulbon.

"Le Roi Lear", présenté actuellement aux ateliers Berthier du Théâtre national de l'Odéon, avec Michel Piccoli dans le rôle-titre, est un grand spectacle d'André Engel, mais une mise en scène assez peu attentive à l'extrême complexité de la pièce, à la vision du monde shakespearienne.

Reprendre le chemin des théâtres avec une attente renouvelée par deux mois d'interruption, ouvrir la saison avec "La Veillée" de Lars Noren par Pierre Maillet et Mélanie Leray à la Bastille et "Le Roi Lear" de Shakespeare par Jean-François Sivadier à Nanterre-Amandiers : c'est la redécouverte toujours étonnée de chaque pratique scénique dans sa singularité, étonnée à la mesure même des similitudes entre le Théâtre des Lucioles et la "Compagnie italienne avec orchestre"

Pour lui, 2006 démarre en trombe : il s'apprête à jouer "Le Roi Lear" tandis que sort "C'est pas tout à fait la vie dont j'avais rêvé", son troisième film.

L'un sera Lear, l'autre Richard III. Comment peut-on jouer un monarque shakespearien en 2015 ? Entretien croisé avec Philippe Girard et Lars Eidinger.