A 68 ans, Krystian Lupa rayonne d'une nouvelle jeunesse. En témoigne le superbe et émouvant ″Salle d'attente″, inspiré de Lars Norén, qu'il présente au Théâtre de la Colline. Un des pics d'un début d'année scénique en haute altitude.

Le grand dramaturge suédois n'en finit pas de faire des vagues avec son journal, dans lequel il épingle sur 1 600 pages collègues, comédiens et journalistes. La critique est très divisée.

Marcial Di Fonzo Bo a réuni un casting all-stars pour "Démons", du dramaturge suédois Lars Noren, dont l'écriture acérée jette un regard sans concession sur les relations amoureuses et le monde contemporain. Le temps d'une répétition, rencontre avec une équipe soudée autour de son metteur en scène.

Cinq ans après son arrivée à la tête de Nanterre-Amandiers, Jean-Louis Martinelli réaffirme avec "Kliniken" sa fidélité à un auteur contemporain, Lars Noren, en même temps qu'il offre une audience élargie au jeune Jean Liermier et à sa mise en scène inventive d'une des pièces les plus jouées du répertoire, "Le Médecin malgré lui" de Molière : deux manières complémentaires de maintenir au coeur de la vie théâtrale la représentation de pièces.

Reprendre le chemin des théâtres avec une attente renouvelée par deux mois d'interruption, ouvrir la saison avec "La Veillée" de Lars Noren par Pierre Maillet et Mélanie Leray à la Bastille et "Le Roi Lear" de Shakespeare par Jean-François Sivadier à Nanterre-Amandiers : c'est la redécouverte toujours étonnée de chaque pratique scénique dans sa singularité, étonnée à la mesure même des similitudes entre le Théâtre des Lucioles et la "Compagnie italienne avec orchestre"

Pendant sept heures et demie d'affilée, "Catégorie 3.1", du Suédois Lars Norén, donne la parole à tous les exclus de notre société ravagée par le libéralisme économique.

L'auteur de "Détails" est sans doute le plus grand auteur de théâtre suédois après Strindberg. Ses pièces ne quittent quasiment pas l'affiche.

Il n'y a rien de plus beau qu'un acteur dans un espace vide. Et c'est ce que je cherche : un être humain nu dans une situation essentielle. Ecrire sur l'essence des choses. Ce sont de grandes questions, la vie, la mort, les souvenirs, le temps. Paradoxalement le commentaire de Lars Norén à propos de sa pièce Pur et de sa propre mise en scène au Vieux-Colombier entre en résonance avec Wittgenstein incorporated de Peter Verburgt par Jan Ritsema, actuellement présenté au Théâtre de la Cité internationale

Pour la quatrième pièce de Lars Noren qu'il met en scène, Jean-Louis Martinelli, directeur de Nanterre-Amandiers, est remonté aux origines. Il adapte, avec la liberté autorisée par une familiarité avec l'auteur et son théâtre, ″Calme″, une longue oeuvre autobiographique, indissociable de la référence à Eugene O'Neill.