"Parmi les discours que notre communauté universitaire est appelée à dénoncer, je retiens ceux qui visent à justifier la main mise de la Syrie sur le Liban [...]. Il ne manque pas de thuriféraires libanais pour en louer les prétendus bienfaits, dans des discours qui reflètent une véritable culture de servilité et qui, de ce fait, se rangent dans la catégorie des discours non respectables".

Tout semble indiquer que la Syrie est derrière l'assassinat de Pierre Gemayel, mais le régime de Damas n'a pas le monopole des mauvaises intentions dans la région.

Rassemblant des chefs d'Etat qui ont peur d'être déstabilisés, le sommet de Khartoum ne pouvait que soutenir le régime répressif de Damas, conclut le quotidien anglophone de Beyrouth.

L'Amérique va-t-elle redonner le Liban à la Syrie pour calmer les tensions aux Moyen-Orient et s'assurer une sortie honorable d'Irak ? Damas et ses alliés en sont persuadés.

Réclamer un tribunal international pour élucider les assassinats qui ont frappé le Liban ne peut que nuire à ce pays et faire oublier la lutte contre Israël. Un texte parodique et malicieux qui souligne l'absurdité des débats actuels.

Les manifestations monstres qui ont envahi les rues de Beyrouth et de Tripoli prouvent combien les fractures entre les communautés libanaises sont devenues profondes.

Témoin des fracas de la vie beyrouthine depuis plus de trente ans, Robert Fisk, correspondant du quotidien britannique "The Independent", salue les figures de la majorité antisyrienne qui risquent chaque jour leur vie.

Le report de l'élection du président du Liban pour la neuvième fois illustre la volonté de Damas d'amener l'Occident et les Arabes à lui confier le destin du pays, constate le quotidien anglophone de Beyrouth.

Le président français, en visite officielle en Syrie, va-t-il arracher au régime de Damas de nouvelles concessions sur le Liban ? A Beyrouth, personne n'y croit

A l'heure où l'on célèbre le quatrième anniversaire du départ des troupes de Damas, les accords économiques inéquitables entre les deux pays sont toujours en vigueur

Le prochain sommet de la francophonie ne pourra pas ignorer qu'il se tient dans un pays victime de la répression syrienne et souffrant toujours et encore des accords scélérats conclus en 1969...

Tout en défendant l'esprit de l'appel qui précède, l'auteur, avant la reprise du conflit, s'inquiétait à juste titre de la détérioration du climat régional (rapport avec la Syrie, violences à Gaza, guerre civile en Irak) et international (le conflit sur le nucléaire iranien) dont la conséquence est la réplique de l'armée israélienne à l'action du Hezbollah.