La Chine investit tous azimuts dans la presse du continent. Ce journaliste sud-africain raconte que la parution d’un article gênant pour Pékin lui a valu des représailles.

Teresa Bejan explore les racines grecques du débat sur le "free speech" et Bret Easton Ellis n’en peut plus du conformisme ambiant. Michel André se penche sur le cas du satiriste viennois Karl Kraus. Le juriste chinois Xu Zhangrun se lamente sur le régime de Xi Jinping ; l’essayiste Xu Zhiyuan décrit le poids de la censure et de l’autocensure. Sommaire. Aux sources antiques du "free speech". Bret Easton Ellis : "Tant mieux si c'est offensant". Classique, la crise de l'esprit. Karl Karus, le polémiste solitaire. Chine : le réquisitoire d'un professeur de droit.

Après une mobilisation sans précédent, le journaliste Ivan Golounov, accusé de trafic de drogue, a été disculpé. Cette relaxe relève moins de l'"humanisation" que de la "rationalisation" d’un système qui veut limiter les frais.

"The New York Times" ne publiera plus de dessins politiques. Cette décision, rendue publique le 10 juin 2019, sème le désarroi parmi les caricaturistes du monde entier. Pourquoi ? Depuis toujours engagé aux côtés de ces derniers, "Courrier international" leur donne la parole, en mots et en dessins. Voici, pour commencer, le point de vue du Britannique Martin Rowson.

Dans un média en ligne qu’il a créé, Abraham Jiménez Enoa, journaliste indépendant, décrit les vies compliquées de ses concitoyens, mais ses chroniques ne plaisent pas toujours aux autorités.

L’une des premières cibles de la loi sur la sécurité nationale aura été la presse : le 10 août 2020, le patron du principal journal d’opposition a été arrêté, avant d’être libéré sous caution. Cet écrivain lui manifeste son admiration et son soutien.

L’hommage du "Jyllands-Posten" à l’équipe de "Charlie Hebdo". En 2005, le quotidien danois avait le premier publié douze caricatures du prophète Mahomet. Après de violentes manifestations dans le monde musulman, "Charlie" les avaient republiées en 2006. Aujourd’hui, le journal explique qu’il ne prendra plus le risque d’exposer sa rédaction à la violence. Sommaire. "Nous n'aurions plus le courage de Charlie aujourd'hui". Quand l'autocensure l'emporte sur le droit au blasphème.

"Faire entendre des voix inhabituelles", telle était la mission de Bari Weiss au "New York Times". Mission impossible, a-t-elle expliqué. La faute à des collègues qui ont une drôle de conception de la confrontation d'idées... Les principaux responsables de journaux français observent avec une pointe d'inquiétude la montée de la culture du politiquement correct à l'américaine. Qui n'a, selon eux, pas encore gagné l'Hexagone, malgré quelques signes préoccupants.

Femme, journaliste et défenseuse de l'Etat de droit, Maria Ressa a tout pour ulcérer le président philippin, Rodrigo Duterte. Malgré l'avalanche d'e-mails insultants, les procès à répétition et les menaces physiques, la rédactrice en chef du site d'information "Rappler" ne cesse de dénoncer la dérive autoritaire et meurtrière du dirigeant populiste. Un combat qui risque de mener cette icône internationale de la liberté de la presse en prison pendant six ans.

Les journalistes vont là où il se passe des événements, pour ensuite informer les citoyens. Ici, une grande entreprise veut bâtir un centre commercial, mais des manifestants s'y opposent. Sommaire. Les chercheurs d'info. Dans la rédaction. Les infos sont partout. Attention aux fausses infos !

Partout dans le monde, la liberté des médias régresse. Pourquoi ? Il existe de nouvelles formes de censure mais aussi d'autocensure.