Les Français aiment à se déhancher. Une boulimie de danses qui en dit long sur eux-mêmes et sur leur besoin de lien social et de charnel.

Six cent soixante-dix millions de touristes ont voyagé à travers l'Europe en 2017. Un chiffre en augmentation constante, alors que les nouvelles classes moyennes de Russie, des pays arabes et surtout de Chine aspirent aux mêmes loisirs que les Occidentaux. Les habitants des villes comme Barcelone ou Venise se révoltent. L'inquiétude gagne même les professionnels du secteur, préoccupés par les dégâts du "surtourisme".

Le secteur du voyage responsable s’étend mais reste réservé aux classes favorisées, faute d’une politique publique.

Le passeport vaccinal permettra-t-il la relance du tourisme ? Certificats et autres attestations commencent à voir le jour, portés par les pays ou par les compagnies aériennes. Mais leur généralisation pose de nombreux problèmes politiques, éthiques et pratiques. Certes, les touristes - américains notamment - piaffent d’impatience et les destinations les plus prisées espèrent encore sauver leur saison, mais pour la majorité des estivants, les vacances se dérouleront dans leur propre pays. Sommaire. Voyages, un vaccin sinon rien. Bulles de vacances, embarquement sous conditions.

Au début des années 1960, alors que le tourisme prenait sa dimension économique de masse, les historiens se sont passionnés pour ce qu'ils ont appelé le« Grand Tour », cette pratique culturelle et sociale de l'aristocratie et de la haute bourgeoisie européenne, qui envoyaient ses jeunes gens en un long voyage continental afin de conclure et parfaire- par l'expérience -leurs humanités. Un usage qui connut son apogée au milieu du XVIIIe siècle, lorsque la découverte des sites antiques et des oeuvres classiques était une composante fondamentale de toute éducation de haut rang.

Après une année 2018 médiocre, Vincent Monadé, le président du Centre national du livre (CNL), s'inquiète de la dynamique de l'édition française.

On connaît « Le jeu des 1 000 euros » ou « Qui veut gagner des millions ? ». Mais on sait moins que, en marge de ces jeux radiophoniques et télévisés, un public de passionnés de quiz, essentiellement masculin, s’affronte régulièrement dans les bars et les universités. Et que, pour gagner, la mémoire compte moins que la curiosité.

Cet article a l’ambition de proposer une analyse sémiotique de la pratique de la collection. En distinguant d’abord la pratique de la collection d’une simple pratique accumulative en déterminant que le geste de collection opère par réduction de l’ensemble des objets à acquérir alors que le geste d’accumulation opère par extension de l’ensemble des objets acquis, l’analyse conduite met au jour son mode opératoire. L’étude de la nature du collectionnable permet de conclure que tout ce qui est culturalisé, y compris l’être humain, peut faire l’objet d’une collection.

Hormis la reproduction, l’alimentation et le sommeil, qu’y a-t-il de vraiment indispensable à la perpétuation d’homo sapiens ? Personne de sérieux n’oserait répondre « le jeu ». Personne sauf Roger Caillois !

Les escape games sont à la mode. Entre collègues, en famille ou entre amis, beaucoup s’amusent à se faire peur et à s’échapper de pièces regorgeant d’énigmes. Pourquoi un tel succès ?

La pandémie de Covid-19 a frappé de plein fouet un secteur jusque-là en plein essor, qui représente 11 % du PIB mondial. Si, dans les prochaines semaines, les frontières vont rouvrir progressivement, ainsi que les hôtels, les bars et les restaurants, la saison 2020 s’annonce délicate. Comment partir quand on n’est plus sûr de pouvoir revenir ? Comment respecter la distanciation sociale dans des lieux bondés ? De la Thaïlande à l’Espagne, les professionnels se préparent à de nouvelles formes de tourisme. La tendance est au local, au rural. Et si c’était une chance ?