Face à la pression populaire, Emmanuel Macron a renoncé à créer un statut officiel pour le conjoint du chef de l’État. Une erreur, selon ce quotidien britannique.

Élu sur un programme proeuropéen, Emmanuel Macron était attendu avec beaucoup d’espoir par nos voisins. Mais, déjà confronté à une rentrée compliquée sur le plan interne, le président français agace aussi à l’étranger, où ses réformes européennes, son intransigeance et son interventionnisme passent mal. Sommaire. Faire du vieux avec du neuf. Un moment de vérité mal engagé. Il veut sa revanche contre la perfide Albion. Le cauchemar de milliers de travailleurs polonais.

Méthodes tradi d'un côté, agit-prop et buzz de l'autre. Travailleurs politisés et méthodiques contre autoentrepreneurs précarisés. La guerre des anciens contre les modernes ne favorise pas la mobilisation, mais tous connaissent l'enjeu : il faut sauver les meubles le 12 septembre.

Et si le nouvel élu sombrait dans les travers de son prédécesseur ? En cette rentrée cruciale, l'exécutif doit corriger la mauvaise impression de l'été. Sommaire. Macron, président... normal. "Pas de tromperie, mais une déception", entretien avec Jérôme Fourquet. Aux Etats-Unis, les Français enviés. Macron vu du camping. Miracle ou mirage ? Au commencement étaient les présidents.

Patronat et syndicats défendent les lignes rouges qu'ils ont fixées au ministère du Travail. Et attendent le 30 août 2017 pour connaitre les arbitrages de "Jupiter" et de son Premier ministre sur les sujets fâcheux.

Il y a cinq ans, le philosophe Jean-Claude Monod publiait "Qu'est-ce qu'un chef en démocratie ? Politique du charisme" (Seuil). Loin de la figure de la brute fascisante, il cherchait à dépeindre celle d'un chef authentiquement démocratique. L'ouvrage ressort en poche, augmenté d'une postface inédite rédigée au moment de l'accession d'Emmanuel Macron au pouvoir. C'est l'occasion de demander à l'auteur quel type de chef est notre nouveau président et quelle est la nature de son charisme. Entretien.

Les modifications européennes proposées par Emmanuel Macron peuvent porter atteinte à sa plus importante réforme, celle du marché du travail français.

Ce buraliste aveyronnais d'origine marocaine s'est lié d'amitié avec le couple Macron, jouant un rôle actif auprès de la future première dame lors de la campagne présidentielle. Il voit désormais plus loin.

A Bercy, il avait approuvé deux projets miniers en Bretagne. A l'Elysée, va-t-il les conforter, alors que beaucoup de ses fidèles, ainsi que son ministre Nicolas Hulot, les contestent ?

Le contenu des ordonnances réformant le code du travail l'illustre en tous points : le président de la République et son gouvernement ont intégré les objectifs des organisations du grand comme du petit patronat. Au point de satisfaire certaines revendications historiques des chefs d'entreprise. Pour la première fois, une réforme "sociale" se fait sans contrepartie pour les salariés. Et les syndicats sont, eux, marginalisés.

Négociateur social du Medef, président de la puissante Union des industries et métiers de la métallurgie qui a façonné l'histoire économique de la France, Alexandre Saubot applaudit les ordonnances sur la réforme du code du travail. Philippe Martinez mobilise contre. Ils se confrontent. Un débat vif qui permet aussi au patron d'Haulotte et au secrétaire général de la CGT de critiquer ensemble la financiarisation de l'industrie et de défendre à deux voix la gestion paritaire de la formation, prochaine réforme annoncée d'Emmanuel Macron. Entretien.

Emmanuel Macron a exaucé les vœux des ténors des Républicains. Mais cette victoire idéologique les précipite dans une impasse politique : comment s'opposer ?