L'élection d'Emmanuel Macron à la présidence de la République et la formation d'une large majorité parlementaire pour soutenir son action ont ouvert une riche réflexion sur la nature et la place de cette force nouvelle dans l'histoire politique française. Quel est son degré exact de nouveauté ? Quelles inspirations lui reconnaître ? A quoi la rattacher ? Nous y apportons notre contribution. Marcel Gauchet et Philippe Raynaud s'interrogent ensemble sur les leçons qui se dégagent de cette première année d'exercice du pouvoir.

Le fondateur du Puy du Fou et du Mouvement pour la France s'était opposé au passage au quinquennat en 2000. Pour lui, Emmanuel Macron est l'épigone d'un système d'agit-prop qui donne le tournis.

Avec une économie en berne et des affaires qui nuisent à son image, Emmanuel Macron est tombé du piédestal que lui érigeait la presse étrangère depuis son élection. La rentrée politique s'annonce compliquée et déjà décisive pour le quinquennat. Sommaire. Le "Projet Macron", occasion manquée. Le président n'était pas si parfait. Français, mesurer votre chance.

C'est un référendum en forme de plébiscite qu'a remporté le chef de l'État comorien. Le scrutin, contesté par l'opposition, lui offre la possibilité de diriger tout l'archipel jusqu'en 2029.

Les crises successives contraignent le chef de l'Etat, et lui imposent de nouvelles façons d'être, de décider et d'agir. Quelle marge de manoeuvre lui reste-t-il ? Sommaire. Comment l'Histoire transforme Macron. "Président cambrioleur", le casse du siècle.

En campagne pour un second mandat, Emmanuel Macron promet un projet clair et une méthode neuve. Mais son programme comporte des blancs et les marqueurs de gauche ont disparu. Comme si, pour enjamber le scrutin, il se contentait de faire le minimum. Sommaire. Education, doit mieux faire... Santé, manque de soins. Défense, bis repetita. Laurent Berger : "Le projet de retraite à 65 ans est très injuste".

Sa campagne électorale et son arrivée à la tête du gouvernement, en septembre 2021, avaient suscité beaucoup d'espoirs et créé des attentes. Mais l'inflation et des soupçons de conflits d'intérêts ont terni la première année de son mandat. Bilan.

Emmanuel Macron, Donald Trump, réformes de l'Union africaine, Burundi, RD Congo, le pape François, sans oublier sa propre succession... A trois mois du scrutin présidentiel, le chef de l'Etat rwandais s'est une nouvelle fois plié au jeu des questions-réponses avec Jeune Afrique. Entretien.

Déjà un an que Donald Trump a été élu président des Etats-Unis et sa normalisation dans le paysage politique planétaire ne laisse pas de stupéfier. La chronique quotidienne de ses commentaires insipides lorsqu'ils ne sont pas odieux ou dangereux s'étale "ad nauseam" dans les médias du monde entier et l'on pourrait s'en tenir là. En effet, qu'est-ce que la présidence Trump, si ce n'est le simulacre du...

Nous vous invitons à revivre, grâce aux archives de "L'Express", les premiers mois de six présidents de la Ve République. Le 19 décembre 1965, le général de Gaulle est réélu au suffrage universel direct, après avoir été mis en ballottage par François Mitterrand. Le début de son mandat, en janvier 1966, coïncide avec un énorme scandale révélé à la Une de "L'Express" : l'affaire Ben Barka, qui accapare le débat politique autant que l'annonce par le Général du retrait du commandement intégré de l'Otan.

Nous vous invitons à revivre, grâce aux archives de "L'Express", les premiers mois de sept présidents de la Ve République. Après la victoire du non au référendum de 1969 et le retrait de De Gaulle, Georges Pompidou, qui avait été son Premier ministre jusqu'en 1968, se présente en 1969 contre l'avis du Général et remporte haut la main la présidentielle face au président centriste du Sénat, Alain Poher. Ses 100 jours seront marqués par la dévaluation, des mesures sociales et, surtout, par un changement de style à la tête de l'Etat.

Nous vous invitons à revivre, grâce aux archives de "L'Express", les premiers mois de sept présidents de la Vème République. Rajeunissement du personnel politique, abaissement de la majorité électorale à 18 ans, dépénalisation de l'avortement, démantèlement de l'ORTF... les 100 jours de Giscard sont riches de décisions. Deux membres de "L'Express" entrent au gouvernement : JJSS au ministère des Réformes (dont il démissionne au bout de quelques jours) et Françoise Giraud, à la Condition féminine.