Il appartient au chef de l'Etat d'apporter la preuve qu'il gouverne encore la France. Mais comment avancer au-delà de la conduite des affaires courantes ?

Friand de sa liberté de mouvement, Emmanuel Macron aime bousculer le jeu et décider au dernier moment. Avec, parfois, de lourdes conséquences.

L’aversion pour le président français révèle à quel point la politique est aujourd’hui superficielle et tribale.

Le résultat des élections législatives des 12 et 19 juin prochains précisera l’ampleur du mandat du président Emmanuel Macron et les contours de son programme. L’épuisement du système politique français ainsi que son absence criante de représentativité ajoutent au désenchantement général, alors que s’accroît le mécontentement social.

Accueilli par "The Economist" comme le "sauveur de l’Europe" et par "Time" comme le prochain "leader" du Vieux Continent, le président français Emmanuel Macron fait désormais sourire dans la presse étrangère. Son action diplomatique, qui semble orchestrée par des agences de communication, a été rythmée par des "coups", le plus souvent infructueux.

Sa jeunesse, sa chance, son style, ont stupéfait. Et les comparaisons historiques n'ont pas manqué d'advenir. Avec plus ou moins de bonheur.

Le choc est mondial après le raz de marée du Rassemblement national au premier tour des élections législatives. Et la presse étrangère n’a pas de mots assez durs contre Emmanuel Macron et sa dissolution ratée. Les journalistes du monde entier ont arpenté la France pour comprendre et analyser les ressorts d’un vote à l’extrême droite désormais enraciné et qui alarme l’Europe. Ils tentent de dessiner les contours de ce que pourrait devenir une France dirigée par l’extrême droite. Sommaire. Les Français ont accumulé trop de blessures. Une démocratie qui fait peur.

Arrivée troisième aux législatives, l'extrême droite n'a néanmoins jamais été si proche du pouvoir. Comment sept années de jupitérisme ont-elles mené la France au bord du précipice ? La philosophe analyse pour "le Nouvel Obs" cette situation aussi inédite que périlleuse.

Sourd aux critiques et au mouvement social, le président « ne lâche rien ».

Les "cloportes", tel est le nom que le Tout-Paris utilise désormais pour nommer les conseillers du président soupçonnés d'avoir suggéré la dissolution kamikaze du 9 juin. À l'Élysée, les éminences grises d'hier sont devenues les parias de cette fin de règne.

Certains leaders européens n’hésitent pas à jouer gros et même à faire tapis.

La véritable histoire d'un inspecteur des finances qui rêvait de révolutions et qui a fini par précipiter le pays un dans un chaos tragique. Sommaire. Mais qu'a-t-il fait à la France ? La fin de la maison Macron. Arithmétique d'un scrutin. Jérôme Jaffré : "La Ve République s'éloigne à grands pas". Comment la gauche a réussi le casse du siècle. Rassemblement national : anatomie d'une chute. Anne-Charlène Bezzina : "Il faut s'attendre à une succession de gouvernements". Et Les Républicains renouèrent avec l'espoir. Gabriel Attal, premier jour du reste de sa vie. Les terres brûlées de la gauche.