Avec des élections législatives précipitées mais ratées, le président a perdu le fil de son mandat. Et abîmé sa trace. Sommaire. Emmanuel Macron, l'histoire secrète de sa chute. Alain Minc : "En politique, la fin efface le reste". Macron et la folie de la verticalité du pouvoir. Nous vivons une crise de la représentation politique, culturelle et médiatique.

Le président n'est plus soutenu par une majorité, même relative, de députés. Il lui faut éviter le blocage des institutions, qui pourrait se retourner contre lui. Sommaire. Maintenant que tout le monde se déteste, il n'y a qu'un seul chemin. Enrico Letta : "C'est la dernière tentative pour faire survivre la Ve République". Christophe Guilluy : "La conversation médiatique actuelle, c'est le salon parisien du XIXe siècle". Ingrid Levavasseur : "Il faut réconcilier l'ouvrier et le cadre supérieur". Gaspard Koenig : "Ces élections ont été celles du grand déni".

Après des législatives qui ont donné une large majorité au pouvoir, Edouard Philippe développe sa méthode, son programme... et tente de fendre l'armure. Entretien orienté autour de 5 grands axes : l'exercice du pouvoir ; la politique fiscale ; les promesses de campagnes ; l'éducation et la laïcité ; la gestion de la majorité présidentielle. Pour conclure, le Premier ministre fait son autoportrait.

Le mouvement du président veut devenir un parti... pas comme les autres. Qui privilégie les idées nouvelles et prépare la réélection de son héros.

Au lendemain d’une dissolution chaotique, la presse internationale se perd en conjectures sur les motivations du président français. Un journaliste de “Politico” qui a eu accès à son cercle proche décrit un solitaire, éternel étudiant en théâtre à la recherche de son personnage.

Quelle que soit l'issue du scrutin le 7 juillet, la France risque de sortir encore plus fracturée et affaiblie face aux périls. Sommaire. La France du 8 juillet. Macron, tango sur un champ de ruines. Entre Macron et la gauche, la grande tambouille. Ciotti-Le Pen, les non-dits d'une alliance. Leur choix pour Matignon. La puissante vague RN. De quoi ce keffieh est-il le nom ? Bertrand Delanoë : "Emmanuel Macron doit reconnaître ses erreurs". Pascal Perrineau : "Nos élites portent une lourde responsabilité". Quand l'accueil des migrants rebat les cartes.

Le 8 juin, Emmanuel Macron recevait à l'Élysée le président Joe Biden pour un dîner d'État. Au menu, célébration de l'amitié franco-américaine et déploiement du "french art de vivre". Une ultime soirée avant le naufrage. Car dès le lendemain le chef de l'Etat français essuyait une débâcle aux européennes et annonçait la dissolution qui allait conduire l'extrême droite au seuil du pouvoir, tandis que son homologue s'effondrait quelques jours plus tard lors de son premier débat face à Donald Trump.

Comment l'histoire entre le président et son ancien Premier ministre a dégénéré : voici le premier épisode de la série politique de L'Express.

Depuis le dernier remaniement ministériel, la France est dirigée... par trois anciens secrétaires, généraux adjoints de l'Elysée : Emmanuel Macron, Jean Castex et le directeur de cabinet de ce dernier, Nicolas Revel. Trois énarques, aussi. Le signe qu'une technocratie sans trop de convictions est à l'œuvre, ou que le pouvoir n'est plus là où on le croit ?

En 2015, ils créaient les Jeunes avec Macron, le premier groupe de soutien au futur président. Cinq ans plus tard, certains ont quitté la politique, d'autres servent le pouvoir en place, d'autres encore, comme Pierre Person, numéro deux de La République en marche, et Sacha Houlié, député de la Vienne, ont récemment démissionné du bureau exécutif du parti présidentiel. Tous racontent leurs doutes et leurs certitudes sur le macronisme.

Une crise institutionnelle en France, une percée de l’extrême droite en Allemagne, et des trous budgétaires dans les deux pays : les turbulences observées à Paris et à Berlin sont dues à une paralysie politique mêlée à un manque de dynamisme côté économique, observe "The Times" à Londres. En France, la nomination de Michel Barnier comme Premier ministre ne résout rien, estime la presse étrangère. L’Allemagne, elle, semble devenue la patrie de l’immobilisme. Sommaire. La fuite en avant. Avec Michel Barnier à Matignon, Macron a choisi Macron. La Ve République, ce zombie.