Leur bras de fer s’intensifie de jour en jour. Le président et le procureur spécial chargé de l’enquête russe ont beau être nés tous deux à New York dans des familles fortunées, à quelques mois d’intervalle, tout les oppose. Portraits croisés de deux hommes dont la confrontation passionne les Américains.

Le vice-président américain ultraconservateur est perçu dans l'administration comme le rempart aux foucades de Donald Trump.

Le rapporteur spécial des Nations unies sur l’extrême pauvreté met en garde contre le creusement des inégalités et la paupérisation croissante d’une partie de la population américaine.

Inventeur du terme "bobo", l'influent éditorialiste américain pointe les dérives "tribales" de l'hyperindividualisme et la montée de l' "illibéralisme" en Occident. Entretien exclusif.

Les mouvements populistes ne disparaissent pas du jour au lendemain. Même quand les leaders partent, les idées restent.

Agé de 94 ans, l’ancien président démocrate vit modestement dans l’État de Géorgie, où il est né, et n’hésite pas à brocarder les dérives du nouveau locataire de la Maison-Blanche.

Lancé par Donald Trump, le bras de fer qui oppose les deux premières économies du monde va bien au-delà d’une querelle commerciale. Une bonne partie des élites dirigeantes américaines reprochent à la Chine de ne pas respecter les "règles" du jeu économique mondial. Plus largement, Washington cherche à contenir l’émergence de son seul rival crédible comme puissance dominante du XXIème siècle. Pékin ne compte pas se laisser faire. Sommaire. Une surenchère sans fin. Une nouvelle guerre froide s'annonce. La course à l'hégémonie technologique. Pékin se cherche de nouveaux amis.

La confirmation du juge Brett Kavanaugh à la Cour suprême est venue accentuer les fractures politiques, à quatre semaines des élections de mi-mandat.

Le visage inattendu des Etats-Unis qu’a révélé l’élection de Donald Trump oblige à réviser ou à réactualiser nombre d’analyses reçues de la société américaine. Il en va ainsi de la dynamique identitaire qui transforme la scène sociale et bouleverse le jeu politique. Didier Combeau revient dans cette perspective sur les phénomènes d’opinion portés par les hashtags #MeToo (à propos des violences sexuelles), #BlackLivesMatter (à propos des violences policières contre les Afro-Américains) et #NeverAgain (à propos des tueries liées à la libre circulation des armes).

C'est un rituel : chaque matin, Donald Trump prend le pouls de son pays en allumant la chaîne d'information Fox News. Le canal conservateur le lui rend bien en louant les moindres faits et gestes présidentiels. Car depuis son élection, une étrange symbiose s'est mise en place entre l'homme le plus puissant du monde et son média. Un pas de deux qui renforce les convictions des fans du président américain à la veille des élections de mi-mandat.

Au cours des cinquante dernières années, le Parti républicain a souvent utilisé le drapeau étoilé et la fidélité aux valeurs traditionnelles de l'Amérique comme arme politique. Mais la présidence de Donald Trump, ayant lui même usé et abusé de ces stratagèmes, a desservi cette pratique. Le patriotisme aurait-il changé de camp?

Dans une présidence décidément insolite, voici que se développe un nouveau phénomène : une série de dénonciations du chef d'Etat - certaines indirectes, d'autres "ad hominem" - par des ténors de son propre parti. Fin octobre 2017, le sénateur Bob Corker, républicain du Tennessee, affirme que le président Trump "dégrade" le pays, qu'il est un piètre modèle pour les enfants et qu'il semble incapable de se mettre « à la hauteur » de ses fonctions...