Plus qu'un changement de génération, le train de nominations auquel a procédé le roi Mohammed VI illustre la volonté de rompre définitivement avec de mauvaises habitudes.

De l'Elysée à Matignon et au siège du patronat français, le Premier ministre n'a pas perdu son temps !

Le Nord du Maroc est en ébullition. Une colère nourrie par des décennies de défiance vis-à-vis des autorités. Voyage au coeur de cette région frondeuse.

L'affaire Ben Barka revient régulièrement à la "une" de la presse. Avec des révélations toujours plus étonnantes... Que sait-on réellement sur la disparition de cet opposant marocain au roi Hassan II, enlevé en 1965 à Paris ?

Après la mort d'un jeune vendeur de poisson dans des conditions atroces, les Marocains sont plus que jamais mobilisés. Ils veulent connaître la vérité et identifier les responsables.

Six mois après la mort du vendeur de poissons qui avait embrasé la région, des manifestations secouent à nouveau ce territoire pauvre du nord du pays et historiquement défiant vis-à-vis du pouvoir chérifien.

Depuis la mort d'un vendeur de poisson, Mohcine Fikri, en octobre 2017, les Rifains ne décolèrent plus. Les timides réformes constitutionnelles de Mohammed VI en 2011 n'ont pas suffi à satisfaire les attentes de justice sociale. Lassée des promesses non tenues, la région s'embrase.

Le souverain marocain, qui sera à Paris le 10 juillet, soutient l'Algérien Bouteflika, annonce son intention de recontrer l'Israélien Ehoud Barak, approuve l'intervention au Kosovo sous réserve que l'ONU joue son rôle, ne redoute pas l'islamisme et croit à la pérennité du modèle marocain de monarchie démocratique héréditaire.

Hassan II veut léguer à son fils un Maroc à l'abri des convulsions. C'est pour cela qu'il organise le 14 novembre des élections "sans fraude" sur fond d'inégalité et de misère. Les Marocains, eux, restent sceptiques ou indifférents.

Au Maroc, les élections législatives du 7 septembre 2007 s'annoncent décisives. De nombreux analystes prévoient une large victoire des islamistes modérés du Parti de la justice et du développement (PJD), actuellement dans l'opposition.