Vous n'avez aucun souvenir avant l'âge de 2 ans ? Normal : avant cet âge, le cerveau vide notre mémoire afin d'acquérir de nouvelles compétences. Une expérience vient de l'établir.

A la Libération, le mouvement associatif des déportés n'ignorait pas la lutte pour le "devoir de mémoire" et l'appel à la jeunesse qui s'organisa après 1954 sous son égide relevait tout à fait de ce terme.

L'étude de substances qui agissent sur le cerveau révèle les mécanismes de la mémoire, de l'anxiété et de certaines formes d'épilepsie. L'élucidation des bases génétiques de ces comportements ouvre des perspectives de traitement de l'anxiété et de l'épilepsie.

Choisir de ne garder que les bons souvenirs et faire disparaître les mauvais ? Non, il ne s'agit pas d'un rêve. Grâce à l'imagerie cérébrale, une équipe vient en effet de mettre au jour le chemin neuronal qu'emprunte un souvenir en route vers l'oubli.

L'organisation du code mnésique, c'est-à-dire l'ensemble des règles qui permettent de convertir des impulsions électriques en souvenirs, commence à être élucidée.

Les aires de la mémoire ont été localisées chez la mouche.

Les cellules gliales sont neuf fois plus nombreuses que les neurones. Après avoir négligé leur rôle, on découvre qu'elles communiquent entre elles et avec les neurones, et qu'elles participent au traitement de l'information ; elles seraient essentielles à la mémoire.

Certains souvenirs s'impriment dans la mémoire, d'autres n'y laissent aucune trace. Le passage de la mémoire à court terme à la mémoire à long terme reposerait sur le marquage des synapses associées à un souvenir particulier par des "protéines de la mémoire".

On l'appelle l'hippocampe et ce n'est pas un poisson, mais la gare de triage des informations que stocke notre "disque dur" cérébral.