Les Disparus, révélation de l'automne 2007 (prix Médicis étranger, plus de 100 000 lecteurs), ont imposé Daniel Mendelsohn comme l'anti-Littell. Mais il manquait au public français son premier livre, L'Etreinte fugitive (Flammarion, parution le 21 janvier 2009), une réflexion impudique sur l'identité : qui suis-je ? juif et homosexuel ? humaniste et américain ? Daniel Mendelsohn répond ici

Daniel Mendelsohn enquête sur la disparition de son grand-oncle. Un texte où les méditations sur la bible croisent l'histoire de la Shoah.

Ecrivain, new-yorkais, juif, homosexuel. Autant de fragments qui façonnent la littérature de Daniel Mendelsohn

Daniel Mendelsohn, auteur du chef-d'oeuvre ″Les Disparus″, prix Médicis étranger en 2007, dévoile son activité de critique dans ″Si beau, si fragile″. Ce recueil d'articles publiés dans le ″New York Review of Books″ et le ″New Yorker″ est son troisième livre traduit en français. Une oeuvre érudite, précise, claire, qui redonne ses lettres de noblesse à la critique. ″Transfuge″ a interviewé ce chef de file de la nouvelle génération d'écrivains américains pour un entretien exclusif.

Quelques photos d'un autre temps, d'un temps heureux, illustrent la couverture des "Disparus", récit de voyage, enquête sur une famille disparue lors du génocide nazi.

Un an après Les Disparus, paraît le livre qui le précédait (1999) dans ce que Daniel Mendelsohn conçoit comme un triptyque. Son récit entreprend une exploration fascinante de son intimité, de son enfance, de son goût pour les garçons, et l'amène à penser, au travers d'un rapport exceptionnel aux textes anciens, une identité multiple. Il pense ainsi autrement l'individu, la famille, la paternité, la sexualité et le savoir. Se met alors en place une oeuvre d'une grande cohérence et d'une sensualité intellectuelle rare.

Il égratigne Truman Capote, déteste Quentin Tarantino, assassine Oliver Stone. Le plus grand critique américain, auteur des ″Disparus″, publie un recueil de ses méfaits.