La communauté internationale n'a pas su tirer les enseignements du conflit de 2008 entre Moscou et Tbilissi. Le vrai perdant ? Kiev, estime ce journal.

Ce port de la mer Noire pourrait écouler les stocks de grains bloqués par les navires russes. Mais difficile de les acheminer par voie terrestre.

La présence hellénique sur les bords de la mer Noire remonte à des millénaires. Au gré des migrations, les communautés grecques ont participé à la fondation de plusieurs villes ukrainiennes, comme Odessa ou Marioupol.

Alors que les combats reprennent dans l'est ukrainien, la région du Donbass apparaît plus que jamais comme l'un des points chauds de la géopolitique européenne. L'Ukraine cherche de nouveaux appuis et renforce son partenariat avec la Turquie, dans un contexte de blocage des négociations diplomatiques. Plus globalement, la mer Noire est une région aux enjeux hautement stratégiques, entre transit énergétique, luttes d'influence et conflits persistants.

"Le Point" a effectué la traversée entre la Géorgie et la Bulgarie, alors que la Russie étend son influence.

Au pouvoir depuis vingt ans, les présidents turc et russe, unis par un même rejet de l'Occident, bousculent les équilibres géopolitiques, de la Syrie à l'Ukraine. Au coeur de leur lutte d'influence, le contrôle de la mer Noire. Sommaire. La Turquie, refuge de toutes les Russies. La mer Noire, un "lac" très convoité.

Vu de Russie. L'est de l'Ukraine, mais surtout le sud : alors que la bataille pour le Donbass fait rage, c'est tout le littoral ukrainien que cherche à conquérir Poutine. À la clé : des intérêts économiques et stratégiques vitaux, justifie cet hebdomadaire russe, dont l'analyse traduit bien le point de vue de Moscou.