Extrêmement convaincante, la confrontation entre l'oeuvre tardif de Claude Monet (1840-1926) et les peintures monumentales de Joan Mitchell (1925-1992) institue un dialogue splendide. Quand la dilution du sujet autorise une déflagration des couleurs et de la lumière.

Estompant les limites entre impressionnisme et expressionnisme abstrait, une double exposition à Paris fait dialoguer les toiles du Français avec celles, immenses, de l'Américaine Joan Mitchell. Sensations fortes assurées.

Ils sont un peu les Frida Kahlo & Diego Rivera de l'expressionnisme abstrait. Entre admiration et détestation, émulation et jalousie, la peintre américaine et l'artiste québécois ont formé, durant vingt-cinq ans, un couple aussi fécond que tumultueux. Pour la première fois, une exposition commune leur est consacrée à Montréal.

L'énergie de son geste et sa palette ont fait face à tous les tourments. Trente ans après sa mort, les oeuvres de l'artiste américaine dialoguent avec celles de Monet. Quelle femme, quelle vie !

L'histoire de l'art est aussi faite d'histoires... d'amour. Le Fonds Hélène et Édouard Leclerc, à Landernau, célèbre un couple d'artistes emblématiques de la grande peinture abstraite de l'après-guerre, Joan Mitchell et Jean-Paul Riopelle.

La Fondation Louis Vuitton rend hommage à l'art éclatant de Joan Mitchell (1926-1992) avec deux expositions complémentaires, l'une retraçant la totalité de son parcours, l'autre focalisant sur ses rapports avec l'art de Monet.

Un triptyque de Claude Monet est présenté pour la première fois à Paris, dans une exposition qui l'unit à l'expressionniste américaine Joan Mitchell. "L'Obs" a assisté à l'accrochage de ce chef-d'oeuvre.