La multinationale indienne et une filiale du groupe sud-africain revendiquent les mêmes droits sur les mines de la Falémé. Retour sur un imbroglio juridico-économique.

Le patron du numéro un mondial de l'acier veut prendre le contrôle de son principal concurrent, l'européen Arcelor. Et croit dur comme fer à sa victoire.

Après plus de cinq mois de résistance, le leader européen de l'acier a fini par céder aux avances de son concurrent indien et numéro un mondial du secteur.

Banquiers, avocats, communicants, des dizaines de conseillers de haut vol payés à prix d'or alimentant la bataille boursière sans pitié que se livrent les deux géants de l'acier.

Le magnat indien a fortement relevé son offre, mais les dirigeants du groupe luxembourgeois ne baissent pas les bras.

Les hedge funds spéculatifs ont fait basculer la victoire dans le camp de Mittal, créant un groupe de 320 000 salariés. Reste à en prouver la logique industrielle.

Au cours de la bataille sans merci entre les deux sidérurgistes, les avocats ont joué les premiers rôles.

L'austère patron de Tata Group entend contester la suprématie du flamboyant PDG de Mittal-Arcelor dans le secteur de l'acier.