Affranchi de ses mentors affectifs, l'ancien vicaire strauss-kahnien et jospiniste a revu son tempérament à l'aune des défaites socialistes. Directeur de campagne de François Hollande, il est résolu à troquer la timidité contre la bonne volonté, l'individualisme conte le management, l'arrogance contre l'écoute. Saura-t-il, pour autant, donner à son équipe l'expérience et l'élan qui pourraient lui faire défaut ?

Le philosophe et historien réagit aux propos tenus le week-end dernier par le leader du Front de gauche à l'encontre de Pierre Moscovici.

Ce que n'avait jamais dit le ministre, pièce maitresse malmenée du hollandisme social-démocrate.

Alors que l'UE traverse une crise historique, le commissaire aux Affaires économiques appelle les candidats à l'élection présidentielle à avoir le courage d'assumer leurs convictions européennes. Est-ce encore possible ?

"Marianne" remet ces joutes en perspective, dans une Europe ravagée par le dumping social et menacée dans son existence même par la montée de populismes qui se nourrissent de ces difficultés. Nous avons demandé à Pierre Moscovici, commissaire européen à l'Economie et aux Finances, et à Bernard Thibault, ancien secrétaire général de la CGT, qui défend désormais, au conseil d'administration de l'Organisation internationale du travail (OIT), tous les salariés tricolores, de tous syndicats, de confronter leurs points de vue.

Les socialistes français n'ont pas apprécié le manifeste Blair-Schröder. Proche de Lionel Jospin, le ministre des Affaires européennes explique qu'il a au moins trois raisons importantes de récuser cette conception de la troisième voie.

Le secrétaire national et trésorier du PS estime que la plus grave menace pour l'Europe, c'est le statu quo auquel s'accroche Edouard Balladur.

A l'exemple du directeur de cabinet de Jospin, trois ministres livrent leur réflexion au lecteur. Qui du grognard, du voltigeur ou du dandy sera le plus utile pour la campagne ?

Après le référendum, les communistes reviennent aux réalités... Les relations avec les trotskistes, c'est bien. Mais, électoralement, seule l'opinion avec le PS a de l'avenir...

Doué, brillant, "Mosco" veut jouer avec les grands mais le bonheur, chez lui, est toujours lié à "Lionel".

Il a 50 ans. Il est le plus populaire des seconds couteaux du Parti socialiste. Et il se voit déjà en haut de l'affiche. "Le temps des Barack Obama est venu" dit-il...