De lois indignes en provocations, le parti nationaliste PiS au pouvoir récrit l'histoire du pays. Et réveille xénophobie et antisémitisme. Au risque de mettre la Pologne au ban du monde.

Nationaliste et europhobe, le patron de la Ligue est le nouvel homme fort de la droite italienne.

Le président du conseil exécutif de Corse est appelé à mener les futures négociations sur l'autonomie promises par le gouvernement pour apaiser l'île après le tumulte provoqué par la mort d'Yvan Colonna, en mars. Une mission évidente pour celui qui a grandi dans l'ombre de son père, Edmond Simeoni, figure tutélaire du nationalisme insulaire. Cet avocat mis en lumière par sa défense de l'assassin du préfet Erignac se dit pourtant attaché à la non-violence.

Spécialiste des mobilisations nationalistes en Corse contemporaine, Jeanne Ferrari-Giovanangeli analyse l’écart qui se creuse entre les élus de la famille nationaliste et sa jeunesse militante.

C'était une artère sans histoires d'un quartier excentré d'Ajaccio. Jusqu'au 6 février 1998. Ce soir-là, avenue du Colonel-Colonna-d'Ornano, le préfet Erignac est assassiné par un commando Nationaliste et la rue devient l'épicentre d'un séisme qui secouera la France entière. Etat d'urgence qui ne dit pas son nom, interpellations arbitraires, erreurs judiciaires en cascade, traque erratique d'Yvan Colonna... Vingt ans plus tard, les stigmates sont toujours là.

Depuis qu’ils détiennent les principaux leviers du pouvoir, les nationalistes flamands ont mis en sourdine leur projet de scission de la Belgique, peu populaire dans l’opinion. Préférant parler de « confédéralisme », ils ont élaboré une nouvelle stratégie : démanteler l’État de l’intérieur en arguant de la nécessité d’économies budgétaires et semer la zizanie dans le camp francophone. En complément, l'article "La Wallonie "contaminée" par la gauche radicale".

A Macerata, dans la région des Marches, un fasciste a tiré sur des Noirs, suite à un fait divers sordide impliquant un dealer nigérian. Depuis, les populistes se sont emparés de l'affaire et la campagne électorale des législatives est partie en vrille.