On a longtemps cru qu'il était organisé de façon stable et hautement hiérarchisée. Mais depuis les premières découvertes du XXe siècle, le cerveau se révèle toujours plus plastique, hyperconnecté et en construction permanente. Aujourd'hui, les neuroscientifiques progressent encore dans son intimité, s'immisçant jusque dans les mécanismes de la conscience.

Longtemps oublié par la science, l'odorat est l'un de nos sens les plus puissants, très précieux pour détecter l'apparition de maladies neurodégénératives.

« La vieillesse est un naufrage », disait le Général De Gaulle à propos du Maréchal Pétain. C’est aussi vrai pour d’autres que lui. En fin de vie, la personne décline à la fois sur les plans physique et cérébral. Dans quel ordre ? Cette question fait actuellement l’objet d’expériences passionnantes.

Les efforts des neuroscientifiques pour comprendre ce sentiment et comment il agit sur notre cerveau pourraient nous aider à mesurer l’impact de l’isolement social, particulièrement répandu en cette période de confinement.

Les scientifiques dévoilent les mystères de la douleur... et explorent de nouvelles façons de la soulager

Des chercheurs ont réussi à régénérer les câbles, ou axones, de neurones détériorés par des lésions du système nerveux central – qui entraînent une perte irréversible des fonctions motrices ou cognitives. Problème : ces axones repoussent de façon chaotique. Les neuroscientifiques étudient un moyen de les guider pour recréer des connexions pérennes.

Peur de la contamination, angoisse du confinement et incertitudes sur l’avenir : les effets de la pandémie sur la santé mentale n’en sont qu’à leurs prémices. Les séquelles peuvent provenir du stress enduré par les malades, lors de la mise en quarantaine ou à cause de l’isolement social. L’action directe de l’infection sur le cerveau et la réponse immuno-inflammatoire qui en découle peuvent aussi jouer un rôle. Le suivi de patients du Covid-19, en Italie, a ainsi mis en évidence l’existence de troubles post-traumatiques chez 28 % d’entre eux, et d’anxiété chez 42 %.

A travers les siècles et les cultures, il a été admis que, dans l'ordre du vivant, devaient coexister des entités matérielles et immatérielles. D'un côté, la substance physique, la chair, concrète, propre à l'observation et mortelle par essence. De l'autre, l'éthéré, l'insaisissable, que l'on nommera selon les convenances et croyances : l'âme, l'esprit, les pensées, la conscience... Ce qui questionne sur notre propre nature, parfois même le sens de nos existences : d'où émerge notre capacité à penser, à rire, à rêver, à créer ? S'agit-il d'une production du corps ?