Après avoir sauvé Nissan de la faillite, l’emblématique patron s’attirait les critiques au sein de l’entreprise, explique le quotidien nippon.

D'après ce journaliste japonais, Carlos Ghosn était le dirigeant qu'il fallait à une entreprise en déclin, mais il aurait dû céder la place une fois Nissan redressée.

L'arrestation de Carlos Ghosn pour fraude fiscale met en péril Renault face à Nissan. Quarante-huit mille salariés tremblent devant l'avenir. Ce n'est pourtant pas le premier grand patron vedette des politiques et des médias dont la démesure menace la stabilité de ses entreprises. En complément, l'article intitulé "Carlos Ghosn, l'étalon-or du CAC 40".

Longtemps resté dans l’ombre de Carlos Ghosn, dont il était un ardent partisan, le directeur général de Nissan a contribué à l’arrestation de son ancien mentor. Maintenant, il va devoir apaiser les relations avec Renault. Portrait d’un dirigeant japonais atypique.

« Le Point » est parti au Japon sur les traces du président de Renault. De son arrestation à sa cellule de Tokyo, récit de deux mois de supplice.

Derrière la longue liste des faits reprochés à Carlos Ghosn, un "combat de rue" a été lancé par les Japonais. Avec le risque pour les Français de perdre Renault. Et le combat de rue est un sport auquel les autorités françaises ne sont pas entraînées.

Ce milliardaire se serait porté caution pour sauver le patron de l'Alliance de la faillite personnelle en 2008. Nissan aurait ensuite épongé la dette

Une soirée somptueuse au château de Versailles au profit du patron et de sa famille. Avec des costumes dans le style de Marie-Antoinette. Et le tout payé par sa société. Des révélations de ce genre seraient embarrassantes pour n’importe quelle entreprise. L’enquête de Renault sur ce que le groupe appelle "un avantage personnel" d’un montant de 50 000 euros en 2016, dans un château qui est l’ancien siège du pouvoir royal français et au profit de son président Carlos Ghosn, est de fait au coeur de la crise qui frappe le constructeur automobile et le gouvernement français.

Des courriels inédits révèlent que de nombreux hauts responsables du constructeur japonais étaient au courant des versements à un ami saoudien de Ghosn.

L'alliance Renault-Nissan-Mitsubishi triomphe. Mais comment le "samouraï" a-t-il fait ? Reportage et entretien à Tokyo.

Les deux constructeurs devaient dévoiler un accord remettant leurs participations croisées à égalité. Un partenariat à redéfinir.

Il était le plus puissant des patrons français, mais jonglait avec les montages financiers obscurs. Cette semaine, Carlos Ghosn devrait perdre la présidence de Renault après celle de Nissan.