La monoculture qui règne au sein des grandes entreprises ne peut, à terme, que les appauvrir.

Zemmour, Montebourg, Guaino... ils sont restés à la porte de la grande école. Et s'en sont remis, ou pas.

Ils ont depuis peu le diplôme et la robe mais rêvent déjà de rejoindre l'élite du barreau. Ces jeunes avocats parisiens s'affrontent à coups de joutes oratoires pour être élus «secrétaires de la conférence». Plus qu'un titre, un sésame, qui donne accès aux plus belles affaires pénales. Et permet de se faire un nom. Comme, avant eux, Mes Henri Leclerc, Francis Szpiner ou Arnaud Montebourg.

Médecin, avocat, prof, économiste ou employé d'aéroport, ils assouvissent leur besoin d'écrire dans l'ombre de leur activité professionnelle. Comme 95% des écrivains français, dont les droits d'auteur ne suffisent pas à les faire vivre. S'ils le regrettent parfois, la plupart le vivent avec sérénité, leur métier nourrissant même leur oeuvre.

De nombreux Belges s'expatrient pour raisons professionnelles. L'expérience à l'international et les connaissances du marché local sont les premières motivations pour faire ses valises. Le package salarial est toutefois moins séduisant qu'il y a 10 ans.

Les entreprises ont recours à l'expatriation pour deux raisons principales : renforcer l'expertise et miser sur un talent. Son coût étant parfois deux fois plus élevé que celui d'un emploi local, l'expatriation doit toujours être mûrement réfléchie par une entreprise. Elle peut en effet se solder par un échec !

Stéphane Rosenblatt, Freddy Tacheny et Eric Adelbrecht partagent plusieurs points communs. Ils ont la cinquantaine, occupé des postes de direction chez RTL Belgique et été tous trois poussés vers la sortie. Depuis, ces quinquas ont intelligemment rebondi et animent les médias avec de nouveaux projets. Portraits croisés.

Sans surprise, ce sont les entreprises actives dans la construction qui ont le plus tendance à expatrier leurs employés belges. Mais attention : le caractère international d'une boîte ne signifie pas systématiquement poste à l'étranger

L'expatriation dans le cadre d'une carrière internationale est quasi toujours limitée dans le temps. L'employeur attend un retour sur investissement, ce qui signifie pour certains expats une belle place une fois revenus en Belgique. Attention toutefois à la réadaptation !