A travers deux expositions au Louvre et à l'Institut du monde arabe, l'Ouzbékistan réactive l'imaginaire puissant des routes caravanières sur fond de rééquilibrage géopolitique.

Tandis que le Louvre déroule l'histoire de l'Ouzbékistan jusqu'au XVe siècle à travers les trésors nationaux du pays, l'Institut du monde arabe nous plonge dans la flamboyante cour des émirs des XIXe et XXe siècles. Mais comment donc ces oeuvres, qui comptent parmi les plus précieuses du pays, sont-elles arrivées à Paris ?

De l'Amérique profonde au désert australien en passant par l'Eurasie, les grandes routes du monde s'imposent dans l'imaginaire comme un appel au voyage et à la liberté. Sommaire. Adélaïde - Dearwin : la route des explorateurs. Ouzbékistan : sur la route de la soie. États-Unis : voyage d'une Amérique à l'autre.

Le musée du Louvre met à l'honneur une région unique au carrefour des grandes civilisations, où tout a commencé par les oasis. Enrichies par le commerce de routes de la soie, les cultures voisines ou conquérantes, les techniques et savoirs de passage... elles ont vu prospérer de nombreuses dynasties, jusqu'aux illustres Timourides et Shaybanides. Plus de seize siècle d'histoire racontés par un collection opulente.

En Asie centrale, après la disparition de la fameuse civilisation de l’Oxus de l’âge du Bronze, se met en place, au milieu du IIe millénaire avant notre ère, une période de transition durant laquelle des cultures originales se forment, peut-être en lien avec de nouvelles croyances. C’est dans ce contexte que des populations s’installent dans l’oasis de Kayrit, au sud de l’Ouzbékistan actuel, offrant un exemple rare en archéologie d’adaptation sociétale et économique à un environnement reculé.