Confronté à la salinisation de ses sols arides, conséquence du changement climatique et de pratiques désastreuses à l’ère soviétique, le pays voit ses cultures de coton et de blé menacées.

De Boukhara à Samarcande, deux expositions à Paris nous mènent vers les cités-oasis de la route de la soie. Un voyage scintillant de broderies d'or, de mosaïques turquoise et de splendeurs archéologiques restaurées. Reportage au coeur de la beauté.

Coincée entre l’Inde, la Chine et l’Iran, la République d’Ouzbékistan a une histoire peu connue du grand public. Lui sont pourtant associés des noms qui fascinent : Gengis Khan, Tamerlan, Marco Polo, Samarcande… Deux expositions parisiennes invitent actuellement à un voyage dans ce pays au coeur de l’Asie centrale : l’une au Louvre avec 170 oeuvres qui illustrent 19 siècles d’histoire ouzbèke ; la seconde à l’Institut du monde arabe avec plus de 300 pièces d’artisanat des XIXe et XXe siècles.

Samarcande, Boukhara et Khiva, mythiques villes des routes de la Soie : coupoles, marchands, Orients... L'hospitalité est toujours là, le rêve aussi mais le commerce teinté de containers chinois brise un peu la magie.

La transformation de l'industrie de « l'or blanc », reflet des réformes libérales menées depuis 2016 dans le pays d'Asie centrale, permet des résultats prometteurs.