Si rien n'est fait, la famine sévira avant la fin mai dans la partie nord de la bande de Gaza, selon l'IPC. Infographie.

Longtemps minoritaire, le Likoud s’est peu à peu imposé comme la principale force politique d’Israël. Qu’il s’agisse de Menahem Begin, premier vainqueur de la gauche, d’Yitzhak Shamir, ancien responsable d’une organisation terroriste, ou de M. Benyamin Netanyahou, l’actuel chef du gouvernement, tous ses dirigeants ont oeuvré à intensifier la colonisation des territoires palestiniens. Sommaire. "Le camp de la paix ne comprend pas l'idéologie de Netanyahou". L'inéluctable déclin du sionisme de gauche.

La décision de M. Donald Trump de reconnaître Jérusalem en tant que capitale d'Israël, le 6 décembre 2017, a aggravé l'échec du « processus de paix » et provoqué d'importantes manifestations en Cisjordanie et à Gaza. Une contestation durement réprimée par Israël, qui multiplie les incursions militaires et les arrestations. Les jeunes Palestiniens, y compris des mineurs, sont les premiers visés. Nombre d'entre eux rompent avec les formes de militantisme de leurs aînés.

La récente montée de tensions sur l'esplanade des Mosquées a démontré que le président de l'Autorité palestinienne, pris en tenailles entre Israël et le Hamas, ne pèse pas ou peu sur la scène diplomatique.

La situation de la Palestine est loin d’être réglée. La cause des Palestiniens ne mobilise plus le monde arabe. La progression de l’extrême droite en Israël exacerbe les tensions. La dimension religieuse du conflit, de plus en plus marquée, creuse encore davantage le fossé entre Juifs et Arabes. Pourtant, quelques perspectives apparaissent malgré tout.

Sous couvert de répondre à des événements violents, le régime de Benyamin Netanyahou mène une stratégie de rétorsion technologique contre les habitants de Cisjordanie, entre contrôle et restrictions.