Il est tellement familier qu'on le prend sans y penser, et tellement sûr qu'il est prescrit aux femmes enceintes. C'est bien simple, on a oublié que le paracétamol est un médicament comme les autres, avec, lui aussi, des effets secondaires. Troubles cognitifs, immunité, malformations génitales... Des chercheurs lancent aujourd'hui l'alerte : le paracétamol serait un perturbateur endocrinien, nocif pour le fœtus et les tout-petits. A ne plus prendre à la légère.

La survenue d’une acidose métabolique à trou anionique augmenté dans le cadre d’une intoxication chronique au paracétamol est une situation clinique facile à traiter. Sa reconnaissance rapide est essentielle compte tenu de son entière réversibilité en cas de prise en charge adéquate par éviction de l’agent toxique, en l’occurrence le paracétamol. C’est une cause méconnue et de ce fait potentiellement sous-diagnostiquée, à envisager au même titre que les autres étiologies plus fréquentes.

La « souveraineté sanitaire » se heurte aux injonctions contradictoires des différentes administrations et aux incertitudes politiques. Un cas d'école.

Depuis l’annonce, en octobre, de la cession du Doliprane à un fonds d’investissement américain, la pilule a du mal à passer. Les partis politiques de tout bord se sont émus de voir menacée cette icône du patrimoine industriel hexagonal à l’image de la 4L ou de la cafetière Moulinex. Rien ne prédestinait pourtant ce simple comprimé à devenir le médicament préféré des Français.