Plutôt que d'admettre que ce sont elles qui trinqueront, Sarkozy et Hollande ciblent les riches. Et pourtant...

Le plan de François Hollande pour sortir de la crise. Et défier Sarkozy.

Les étrangers doivent mieux parler français: à l'approche de la présidentielle, la majorité prépare une offensive sur le sujet. Politiquement ciblée, techniquement complexe.

Embaucher un jeune et maintenir un sénior en poste ? Idée phare du candidat socialiste, le ″contrat de génération″ est plein de bonnes intentions, plein de pièges aussi.

Uniforme, instauration du vouvoiement dès 3 ans, évaluation des profs par les chefs d'établissement comme dans le privé... La majorité multiplie les sorties sur l'école. Avec un objectif : séduire les parents. Et tant pis si les profs râlent.

Conspuée hors de son parti, régulièrement remise en question au sein de sa propre formation, la candidate écologiste décontenance les Français. Voyage dans son intimité politique.

″Candidats, répondez !″ leur demande Jacques Attali, dans un livre publié chez Fayard, avec des questions décalées comme les aime l'ancien conseiller spécial de Mitterrand. Dette mais aussi gouvernement d'union nationale, financement des études, augmentation de la population, sous-marins nucléaires, nationalisations et privatisations, drogues : interrogés par ″L'Express″, François Hollande, François Bayrou et pour Nicolas Sarkozy, Jean-François Copé répondent.

Quoi de mieux que les questions d'enseignement pour souligner le clivage droite-gauche ? Face à la câlinothérapie de Hollande, le candidat Sarkozy promet une cure radicale.

Entre pudeur et esquive, le candidat socialiste évite certains sujets, qu'il s'agisse de sa vie privée ou de son programme. Une stratégie pour éviter les conflits, tenter d'être insaisissable et se concentrer sur un seul adversaire : Nicolas Sarkozy.

Ils sont dix candidats à solliciter les suffrages. Que proposent-ils pour améliorer le quotidien et faire rêver du futur ? Pour sortir de la crise et échapper au déclin ? Inspiration, contenu : les principaux projets au banc d'essai.

La crise aurait dû donner de la hauteur à la campagne, ouvrir des débats de fond sur la dette, la croissance, le modèle social, l'écologie... C'est la politique qui l'emporte avec ses coups bas, ses mensonges et ses mises en scène.