Entretien avec l'auteur espagnol Arturo Pérez-Reverte, à l'occasion de la parution de son dernier roman, "Deux Hommes de bien", dont Julien Bisson livre la critique en préambule de l'interview. Arturo Pérez-Reverte y évoque la genèse de cet ouvrage, son rapport à l'écriture et à la lecture, les évolutions au cours de sa carrière.

Ancien reporter de guerre et auteur de polars historiques, l'écrivain espagnol s'attaque à l'histoire de l'Encyclopédie dans son dernier ouvrage Deux Hommes de bien. Une grande fresque qui rappelle l'importance de la lutte, très actuelle, contre tous les obscurantismes, y compris au sein même des institutions européennes.

Avec ce huis clos, Arturo Pérez-Reverte interroge l'art confronté à la vie et à sa violence. Profond et subtil !

Arturo Perez-Reverte, qui a cinquante-six ans, en a consacré vingt et un à "couvrir", comme on le dit joliment en jargon de presse, divers conflits de la seconde moitié du XXe siècle, en tant que correspondant de guerre.

Tandis que l'Espagnol Arturo Perez-Reverte dresse le portrait d'une belle aventurière, l'Irlandais Joseph O'Connor hisse la voile et vogue vers New York, en 1847. Bon vent !

L'écrivain espagnol met en scène deux personnages qui tentent de percer l'énigme d'une carte mystérieuse.

Deux académiciens espagnols sont envoyés dans le Paris prérévolutionnaire pour rapporter les vingt-huit tomes de l'Encyclopédie : le début d'une brillante épopée mêlant faits véridiques, quête philosophique, rebondissements rocambolesques et tableaux précis d'une époque fiévreuse. En miroir, l'écrivain met en scène ses propres tribulations durant ses recherches préalables : comme ses héros, il sait ce que c'est de courir après un livre introuvable.

Le soulèvement de Madrid contre Napoléon, un autodafé sous Franco : Manuel Rivas et Arturo Pérez-Reverte explorent deux tragédies espagnoles