Capitalisme, mondialisation... des intellectuels tirent les leçons et tentent de penser un avenir meilleur. Trois pistes prometteuses.

Telle est l'analyse de Martin Wolf, qui vient ainsi combler une lacune du « Capital au XXIème siècle », le best-seller international et inattendu de l'économiste français Thomas Piketty.

Dans l'arrière-salle d'une boulangerie parisienne, l'économiste estampillé "rock star de l'économie" parle au "FT" de sa crainte d'une "catastrophe" pour la zone euro, de ce qui a éveillé son intérêt pour les inégalités, et dit combien il paie d'impôts.

Best-seller aux Etats-Unis, où il est sorti au printemps 2014, "Le Capital au XXIe siècle" de Thomas Piketty a suscité, de part et d'autre de l'Atlantique, un débat intellectuel d'une grande intensité, notamment dans les cercles académiques américains mais également dans la presse anglo-saxonne. Les titres les plus prestigieux, comme "The Financial Times", "The Economist" ou "The Wall Street Journal", ont abondamment rendu compte de l'ouvrage de l'économiste français certainement le plus connu dans le monde aujourd'hui. Robert M.

En 2013, paraissait "Le capital au XXIe siècle" de Thomas Piketty. Depuis, cet ouvrage est devenu un véritable best-seller se vendant à 1,5 million d'exemplaires dans le monde. Quelques mois après la parution du livre, "The American Prospect" a interrogé plusieurs universitaires américains spécialistes des inégalités afin de recueillir leur opinion sur cette oeuvre. Thomas Piketty a réussi, selon eux, à remettre en perspective les notions d'égalité et de démocratie en partant des faits plutôt que de la théorie.

Après le succès planétaire de son précédent ouvrage Le Capital au XXI siècle, l'économiste français revient sur la scène éditoriale avec Capital et idéologie, dans lequel il décrypte les discours idéologiques qui justifient les inégalités. L'occasion de proposer un programme pour dépasser le capitalisme.

La parution en septembre 2013 de l'ouvrage de Thomas Piketty, intitulé "Le capital au XXIe siècle", et surtout la diffusion de sa version anglophone en ont fait un best-seller, particulièrement aux Etats-Unis. Fait doublement rare, pour un auteur français et pour un travail dense et volumineux d'économiste ! ... Cette matière intéresse doublement les historien(ne)s : naturellement du fait de l'approche en moyenne, en longue, voire très longue durée, mais aussi à travers le souci constant chez l'auteur d'articuler économie quantitative rétrospective et analyse socio-historique.

Même quand chacun souhaite la justice sociale et la redistribution des richesses, les manières d'atteindre ce but sont conflictuelles et pérennes.

Ce chercheur atypique qui croit aux vertus de l'impôt redistributeur secoue avec brio le cocotier des idées économiquement correctes. Mais qui y croit encore ?

C'est un événement et un indice d'un changement de mentalité : pour la première fois, des économistes de plusieurs pays publient un "Rapport sur les inégalités mondiales". Lucas Chancel et Thomas Piketty en tirent les leçons pour "L'Obs".