Après la démission de deux poids lourds du gouvernement, ce quotidien pro-Brexit craint qu'une destitution de la Première ministre ne plonge les négociations dans le chaos.

Profondément déstabilisée par le départ de deux ministres de son gouvernement opposés à un projet de compromis sur le Brexit, l'avenir de la Première ministre britannique est des plus sombres...

Par trois fois au cours des quarante dernières années, les Britanniques ont fait figure de pionniers en Europe. En transformant leur pays en laboratoire du néolibéralisme occidental à la suite de l'élection de Margaret Thatcher, en 1979. En inaugurant la mutation « sociale-libérale » des forces anciennement progressistes, sous l'égide de M. Anthony Blair, élu en 1997. Puis en ouvrant la perspective d'une refondation de la gauche, avec l'élection de M. Jeremy Corbyn à la tête du Labour, en 2015. Sommaire.Le Labour choisit les classes moyennes. Quatre self-made-men se souviennent.

Le Brexit se comprend par les valeurs politiques et constitutionnelles britanniques. Il a des conséquences sur l'Etat de droit et la souveraineté de la Chambre des Communes.

Le 29 mars 2019 devait sonner le glas de "l’ingérence" de Bruxelles dans les affaires intérieures du Royaume-Uni. A deux mois de périlleuses élections européennes, le pays n’est pourtant toujours pas parvenu à s’extraire du dédale politique dans lequel il s’est peu à peu perdu. Pis, Theresa May a dû annoncer qu’elle quitterait son poste pour tenter de faire passer l’accord, deux ans après avoir activé le compte à rebours du Brexit de sa propre initiative. L’Independence Day qui faisait fantasmer les Brexiters et devait libérer le pays s’est abîmé dans la lassitude et le ressentiment.

Les révélations accablantes de l’ancien conseiller du Premier ministre britannique ne semblent pas nuire à sa popularité. Les historiens du futur, eux, risquent d’être plus sévères, estime ce journaliste.

Malgré ses innombrables mensonges, le Premier ministre fait preuve de transparence sur sa personnalité, estime l’hebdomadaire londonien et a mis en oeuvre le programme pour lequel il a été élu.

La reine d'Angleterre fête cette année ses 70 ans de règne : un record pour le pays qui s'apprête à célébrer en grande pompe au mois de juin ce jubilé de platine. Tout au long de son règne, Elizabeth II a côtoyé 14 premiers ministres. Aujourd'hui, les relation avec Boris Johnson sont tendues depuis le scandale du Partygate. Ce dernier profitera-t-il de l'ambiance festive du mois à venir pour conserver son poste et regagner en popularité ?

La plupart des anglais aujourd'hui n'ont connu qu'Elizabeth II comme reine. Pour eux, c'est elle qui représente la monarchie et personne d'autre. Pourtant, il y aura bien un après, qui approche à grands pas puisque la reine vient de fêter ses 96 ans. Quid de la monarchie post-Elizabeth II ? Comment l'envisager, en parler sans manquer de respect à la reine actuelle et briser ce tabou autour du futur de ce système politique ?

Le 7 juillet dernier, Boris Johnson annonçait sa démission de la fonction de chef du parti conservateur après une vague de départs au sein de son gouvernement sur fond de scandale sexuel, ouvrant la voie à la désignation d'un nouveau Premier ministre. Le 5 septembre, Liz Truss ou Rishi Sunak lui succèdera. Quel héritage Boris Johnson laisse-t-il après trois ans de gouvernance?

Thierry Labica décrypte le déni de réalité manifesté par la nouvelle Première ministre britannique, alors qu'un mouvement social sans précédent agite le pays.