Le décès de la reine pose une double question : celle de la santé d'une tradition politique surannée face à des velléités républicaines certes encore timides, mais également celle de la capacité de Londres à pouvoir continuer à être la capitale d'un Royaume de plus en plus menacé de désunion.

Après l'accalmie et l'union nationale autour de la mort d’Elisabeth II, la révolte gronde outre-Manche. Inflation galopante, crise énergétique, dégradation de services qui n'ont plus de publics que le nom, progression vertigineuse de la pauvreté : les Anglais se mettent en grève et descendent dans la rue. Et les conservateurs se rendent compte que Liz Truss était le pire choix qu’ils pouvaient faire.

Après 70 ans d'attente, Charles Philip Arthur George est devenu roi. Ce personnage complexe, engagé dans les questions environnementales et sociales, sera probablement un monarque très différent de sa mère. Mais comment succéder à une reine si chère aux Britanniques, une icône mondiale, un tel symbole de continuité, d'endurance et de sens du devoir ? Une lourde tâche pour celui qui n'a pas toujours montré beaucoup d'enthousiasme à l'idée de devenir roi.

Deux mois après la chute de Boris Johnson, la nouvelle Première ministre conservatrice hérite de dossiers brûlants – inflation galopante, crise de l’énergie, système de santé en déliquescence. Pourra-t-elle s’en sortir ? Le journal britannique de gauche "The Observer" en doute.

L’annonce surprise d’élections anticipées pour le 8 juin 2017 suscite la colère chez les anti-Brexit, à l’instar de cet éditorialiste du Guardian, qui redoute un raz de marée conservateur.

Depuis que ses concitoyens ont approuvé par référendum la sortie de son pays de l'Union européenne, il y a un an, rien ne va plus pour Theresa May. A Londres comme à Bruxelles, tout ce qu'elle entreprend se retourne contre elle.

Sûr de lui, expérimenté, incapable de refuser des défis… le ministre chargé de la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne est l’un des favoris pour devenir le prochain Premier ministre.

Démissions de ses ministres, divisions internes et Brexit au point mort : le gouvernement de Theresa May prend l’eau de toutes parts. Elle seule peut reprendre les choses en main.

La crise censée pousser les électeurs à regretter la rupture avec l’UE ne s’est pas produite, constate le journal phare des anti-Brexit.

Confrontée à une révolte de ses propres députés conservateurs, la Première ministre a repoussé le vote sur le Brexit prévu mardi 11 décembre 2018 au Parlement. En coulisses, on fourbit les armes en vue de sa succession.

La Première ministre prépare le terrain à un report de la date de sortie, premier pas vers une annulation du processus, prévient ce quotidien pro-Brexit.

Vous ne comprenez plus rien au divorce annoncé entre Londres et Bruxelles ? Pas de panique, "L'Express" vous guide...