Dorna Javan revient sur le soulèvement des Iraniennes et le rôle prépondérant des réseaux sociaux, des militantes féministes et des minorités ethniques dans la naissance de ce mouvement.

Cheveux au vent, elles manifestent depuis le 16 septembre 2022 contre l'obligation du port du voile. Mais la répression meurtrière du régime islamique, en place depuis 1979, risque de venir à bout de ce nouvel élan révolutionnaire.

Depuis la mort de Mahsa Ami ni, toute la société se mobilise contre le pouvoir, malgré une répression féroce. Un mouvement qui trouve de l'écho à l'étranger. Mais pourra-t-il durer sans aide extérieure ? Sommaire. Une révolte contre les fondements de la République islamique. Un complot ourdi par l'Occident. Le réveil du nationalisme kurde. Ne laissez pas le peuple iranien seul !

Plus d’un mois après le début de la contestation, le régime des mollahs, en place depuis1979, semble plus que jamais déstabilisé, même s’il n’est pas (encore) menacé. La révolte ne s’essouffle pas malgré la répression, qui a fait au moins 240 morts, des milliers de blessés et quelque 8000 détenus dans111 villes. Le pays se dirige-t-il vers un point de basculement? s’interroge la presse iranienne indépendante. Pour l’instant, le bras de fer reste total entre la rue et le pouvoir. Sommaire. Et après ? Les trois scénarios possibles. Pourquoi cette mobilisation est inédite.

En première ligne contre Daech à l'extérieur, piliers de la sécurité et de l'économie à l'intérieur, les gardiens de la révolution s'imposent comme les maîtres de l'Iran. Reportage.

En 1979, une révolte populaire dirigée par un religieux de 77 ans, l’ayatollah Khomeyni, met fin à un régime considéré comme une dictature sanglante soutenue par l’Occident. Quarante ans plus tard, l’Iran est devenue une puissance agressive impliquée dans toutes les guerres du Moyen-Orient et voulant se doter de l’arme nucléaire. Son triomphalisme cache mal une crise économique aiguë et une société de plus en plus rétive aux lois islamiques. Histoire d’une révolution qui a changé le monde. Sommaire. Shirin Ebadi : "Il faut un référendum sur le régime".

La plus grande surprise de cette année féconde fut certainement la révolution islamique en Iran, à tel point que, dans un premier temps, les observateurs virent la révolution sans voir l’islam. C’est pourtant lui qui allait passer très vite au premier plan au cours des années suivantes, en installant le « retour du religieux » dans le paysage.

Le régime iranien a maté dans le sang la révolte montée de tout le pays. Mais la République islamique est contestée dans les pays de la région où elle croyait son influence inébranlable : le Liban et l'Irak.

Les Iraniens dénoncent dans la rue l’incurie et les mensonges du régime des mollahs. Dans une société consciente de son passé glorieux, la politique désastreuse de la République islamique ne passe plus, affirme cet éditorialiste du site panarabe Al-Araby Al-Jadid. Entre le peuple et ses dirigeants, le divorce est consommé. Sommaire. Le peuple mérite mieux. Khamenei contre la rue. Le régime n’a pas les moyens de ses ambitions.

A l’ère de la mondialisation, le régime iranien ne peut plus mentir à son peuple, comme le faisaient jadis les régimes autoritaires. Alors il crée sa propre réalité, note le média panarabe "Asharq Al-Awsat". Sommaire. Iran. Le monde parallèle des mollahs. Ce qui angoisse Téhéran ? L'élection américaine.

Pour éviter l’explosion sociale, Téhéran va introduire en Bourse les parts des entreprises d’Etat offertes jadis aux moins fortunés. Mais si la bulle boursière éclate, les conséquences seront terribles, écrit "The Middle East Eye".