Le contraste est grand entre le sentiment de victoire historique qu’avaient, il y a trente ans, les Européens et leur surprise actuelle devant la la réaffirmation de régimes qui refusent de s’aligner sur eux. Ils se félicitaient de voir assurés les fondements de la démocratie (les libertés publiques, le marché, la représentation politique) sur un continent exemplaire, dont le modèle ne pouvait que s’imposer mondialement.

Place de l'Europe entre la Chine et les Etats-Unis, révolution technologique, Macron et ses réformes... Le patron allemand du géant mondial français Axa prend le risque de tout dire.

Dans "Quand l'Europe improvise" (Gallimard), le philosophe néerlandais évalue forces et faiblesses du continent.

L'Europe connaît une crise d'identité. La généalogie de sa formation comme espace politique et culturel révèle un héritage démocratique et un lieu de diversité, de traduction et d'échange.

Les politiques communautaires de l'Union européenne ont progressé plus rapidement que la démocratisation des institutions. Les discours d'Emmanuel Macron et de Jean-Claude Juncker sont l'occasion d'interroger la construction d'une Europe politique et démocratique.

Dans son allocution à la Sorbonne le 26 septembre 2017 comme dans son discours devant le Parlement européen le 17 avril 2018, Emmanuel Macron a appelé au renouveau de la politique européenne et à défendre la souveraineté de l'Europe.

Institutions à bout de souffle, plans sociaux, faillites... Le Covid-19 nous a guéris de nos certitudes. Mais il y a quand même deux ou trois raisons d'espérer. Sommaire. POLITIQUE. Comment nous imposer le duel Macron Le Pen en 4 leçons. ECONOMIE. Ces nouvelles nouvelles en perspective... et ces séismes qui pourraient arriver. L'EUROPE. Faible en 2020, faiblarde en 2021. L'Empire du Milieu au centre du monde.

Si l’appartenance à l’Europe n’est plus remise en question, y compris en France, on peut s’interroger sur le sens complet de cette appartenance. Celle-ci exige d’imbriquer ses dimensions culturelle, institutionnelle et politique, trop souvent éclatées, afin de donner à l’Union européenne toute sa vigueur nécessaire en ces temps exigeants.

A bas bruit, il y a une poussée d'euroscepticisme parmi les potentiels candidats de cette campagne présidentielle naissante. De Zemmour à Mélenchon, en passant par Montebourg, bien sûr. Mais aussi jusqu'à Bertrand, Pécresse ou même Barnier, qu'on n'attendait pas vraiment dans ce registre. Comment expliquer un tel positionnement ? Surtout, celui-ci est-il sincère et crédible ? Sommaire. Présidentielles, ils prétendent tous reprendre le contrôle sur Bruxelles. Se foutent-ils de nous ? Souvent Macron varie. Chez LR, pratique-t-on la pêche au leurre ? Les rebelles des traités au banc d'essai.

Chacun des vingt-sept dirigeants se conforme à un credo royaliste : l’Etat, c’est moi.

Fédéralisme, écologie, rigueur budgétaire... Contrairement à ce qu'ambitionnait Macron, c'est l'Allemagne qui aura la main.