Lumière, en avril 2011, sur le déclin du Grand Port Maritime de Marseille (CA de 175 millions d'euros). Un port qui possède des atouts (composé de deux ports distant d'environ 50 kilomètres et de 100 hectares disponibles) mais qui connaît depuis des années des conflits sociaux dégradant la fiabilité des prestations. Outre le climat social, parmi les causes de son déclin : le virage manqué du conteneur, la gouvernance incohérente et l'actionnariat inadéquat.

Le point sur la lente mise en place de la réforme portuaire engagée, en France, en 2008 pour compléter les dispositions prises en 1992. Son principe : confier les ports aux collectivités locales et leur faire gagner en autonomie en transférant l'essentiel des investissements sur des opérateurs privés ou des concessionnaires. Le but est de redynamiser le secteur après des pertes de parts de marché colossales (42% entre 1990 et 2008) au niveau européen et alors que les ports français ont une mauvaise réputation.