Le monde est en proie à une épidémie de pneumonie atypique mortelle, le syndrome respiratoire aigu et sévère. La résistance s'organise afin d'identifier l'agent responsable et de bloquer l'épidémie.

12 mars 2003 : l'OMS annonce l'apparition d'une pathologie respiratoire contagieuse. Alors que le nombre de pays touchés va croissant, des réseaux de chercheurs se mettent en place pour tenter de comprendre la nature de l'agent infectieux. 16 avril 2003 : le virus est formellement identifié. Retour sur un mois de collaboration scientifique d'une ampleur sans précédent. Et perspectives d'avenir.

La présence dans l'air de nombreuses nanoparticules pose des problèmes de toxicité pulmonaire. Plusieurs études portent actuellement sur l'impact de cette pollution particulaire au niveau respiratoire. Cependant, au-delà des poumons, d'autres organes pourraient être concernés... Surtout si on suppose, en attendant de l'évaluer scientifiquement, que certaines d'entre elles peuvent franchir la barrière pulmonaire.

Un essouflement sans cause manifeste n'est jamais anodin, puisqu'il est classiquement associé à des problèmes tels que l'insuffisance cardiaque et la pneumonie. Mais parfois, il peut trahir une fibrose pulmonaire, parfois confondue avec l'asthme ou la bronchopneumopathie chronique obstructive.