S'interrogeant sur la place d'un anthropologue dans une société prise dans la mondialisation et sur l'anthropologie politique, l'auteur décrit la fonction politique représentative et décrypte la crise de la représentation dans les sociétés complexes. Il questionne les conceptions du pouvoir et de la souveraineté ainsi que les rapports entre dirigeants et gouvernés.

Une réflexion sur le pouvoir qui prend en compte sa fragmentation de l'affirmation de nouvelles entités telles que les entreprises, les associations, les ONG... et les nouvelles manifestations hégémoniques fondées sur l'influence (américaines ou chinoises).

Une analyse de l'élite dirigeante actuelle, soit six mille hommes et femmes au sein des gouvernements, des plus grandes entreprises et institutions politiques et financières, des médias. Des fortunes et des influences sans précédent à l'ère de la mondialisation, dont les actions sans limites et sans frontières affectent directement nos vies.

Analyse du pouvoir et des diverses formes qu'il peut présenter, articulant les approches sociologique, anthropologique, politique, psychosociologique et psychanalytique. Si une attention particulière est portée à ses aspects répressifs, sont étudiés également les fondements du pouvoir et ses liens avec la sexualité, la guerre, la mort, l'argent, le désir de soumission, la vie ou la bonté.

Le pouvoir rend fou, à moins que ce ne soit l'inverse, la convoitise du pouvoir étant perçue comme la transposition d'un déséquilibre initial. Les drogués du pouvoir accumulent les pratiques addictives en démontrant leur dépendance à l'égard de cette drogue dure qu'est le pouvoir.

Cet essai questionne le pouvoir mobilisé par les sociétés médiatiques pour gouverner. Il explique que pour déconstruire ce pouvoir, il faut comprendre et utiliser la puissance émancipatrice du récit, la mythocratie et que l'inscription de gestes et de comportements dans une trame narrative, favorise l'émergence d'un imaginaire politique capable de déboucher sur de nouveaux modes d'intervention.