Remous. L'ascension éclair du fils du chef de l'Etat provoque l'indignation. Y compris à droite.

La secrétaire d'Etat se positionne en femme d'idées. Et s'adresse, dans un livre, à la jeunesse.

Georges Frêche, l'empereur de Languedoc-Roussillon, règle ses comptes.

Victime de Sarkozy, l'ancien Premier ministre est en campagne.

Jean, le deuxième fils du président, à la tête de l'établissement qui gère le quartier de la Défense ? Son élection annoncée prend les proportions d'une affaire d'Etat.

Pendant deux ans, entre 1993 et 1995, l'ancien Premier ministre a tout noté de ses entretiens avec le président socialiste. Aujourd'hui, en publiant Le pouvoir ne se partage pas (Fayard), il raconte les coulisses de la cohabitation : les passes d'armes, le rôle des officines, le poids de la maladie pour un chef de l'Etat. Et parle aussi de celui auquel il a offert son premier poste ministériel, Nicolas Sarkozy, ou de la vedette de Saint-Tropez, un certain Jacques Chirac...

Pendant plusieurs jours, un vent de panique a soufflé sur le pouvoir. Les rumeurs sur le couple présidentiel ont failli dégénérer en scandale d'Etat. Au coeur de la polémique, celle qui était, il y a un an, garde des Sceaux de Nicolas Sarkozy. Retour sur l'une des pires séquences du quinquennat.

En mars 2010, les services de renseignement ont cherché à connaître l'origine des rumeurs sur le couple Bruni-Sarkozy. En s'intéressant aux échanges téléphoniques de l'ex-garde des Sceaux et de l'un de ses conseillers.

Il est, à 36 ans, secrétaire national du PS à l'industrie et conseiller général. Il fut hier la plume de Laurent Fabius, aujourd'hui l'une de celles de Martine Aubry.

L'ex-président de la République fut le meilleur allié de Jean-Marie Le Pen, qui lui en est reconnaissant.

Les crispations entre le président et le Premier ministre ne sont pas seulement conjoncturelles. Autour de Fillon travaille une équipe dont la culture n'a rien à voir avec celle de l'Elysée.