Décryptage, sous forme d'interview, de la remise en cause du statut de commissaire-priseur en France prévue par la loi pour la croissance et pour l'emploi d'Emmanuel Macron à travers l'analyse de Ghislaine Kapandji, commissaire-priseur et Olivier Lange, directeur général de l'hôtel des ventes parisien, l'Hôtel Drouot. Ils dénoncent le regroupement des professions d'huissier, mandataire et commissaire-priseur sous l'appellation commune de "commissaire de justice". Ils craignent la mainmise des huissiers sur leur activité.

Entretien, début 2015, avec Pierre-Luc Vogel, président du Conseil supérieur du notariat français qui expose les points d'opposition entre sa corporation et le projet de loi Macron sur l'activité et la croissance. Les notaires résistent au regroupement des professions du droit en s'opposant à l'ouverture du capital des offices notariaux aux professionnels du chiffre (commissaires aux comptes et experts comptables). Ce regroupement occasionnerait 15 000 suppressions d'emplois sur les 48 000 existants.

Hélène Farge, présidente de l'Ordre des avocats au Conseil constitutionnel et à la Cour de cassation, s'oppose au texte législatif qui pourrait transformer leur métier.

Croître ou mourir, le dilemme des professions libérales.

Un collectif de juristes dénonce le contingentement de cette profession réglementée et réclame la libre installation.

Lumière, en 2014, sur les institutions ordinales, qui concernent seize professions en France, soit un million d'actifs. Avocats, médecins, architectes, sages-femmes, pharmaciens, vétérinaires, architectes, experts-comptables ou encore géomètres experts font partie de ces ordres professionnels, auquel l'Etat délègue des missions d'accès au métier, de représentativité et de réflexion autour de l'activité exercée.