Pour nos politiques, il suffirait de fermer les frontières. Pas si simple.

Le patron de l'OMC pourfend les illusionnistes du repli sur soi.

Tandis que se multiplient fermetures d'usines et plans sociaux, la mondialisation - et ses effets - est devenue l'un des enjeux de la campagne présidentielle. ″L'Express″ apporte sa contribution au débat. Et publie les extraits d'un livre qui lance la réflexion sur un ″protectionnisme positif″.

Parti des Etats-Unis, le mouvement se propage dans le monde entier. De plus en plus de pays empêchent le rachat de leurs entreprises par des étrangers.

Existe-t-il un protectionnisme éclairé ?

Le point, en octobre 2011, sur le concept de la démondialisation au coeur des thèmes qui font débat dans le cadre des élections présidentielles françaises de 2012. Un sujet derrière lequel se cache la question du protectionnisme. Mais alors que la mondialisation heureuse n'existe pas et que le protectionnisme pur et dur n'est pas la solution miracle aux problèmes de compétitivité, la régulation du libre-échange semble nécessaire. Explications et détails à travers le point de vue d'économistes.

En novembre dernier, les membres du G20 s'étaient engagés à ne pas entraver le commerce international. Paroles en l'air.

La relocalisation de l'économie : voilà une idée qui a fait son chemin et qui est désormais évoquée ou même proposée sous une forme ou sous une autre par les principaux candidats à l'élection présidentielle. Et dans la pratique, on fait comment ?

L'économiste souverainiste n'en pose pas moins expressément trois conditions de réussite : établissement d'un contrôle des mouvements de capitaux, remise de la Banque de France sous tutelle gouvernementale, réutilisation du levier des taux d'intérêt.

Le commerce maritime a largement contribué à la mondialisation grâce à une formidable invention : le conteneur standardisé. La montée du protectionnisme va-t-elle le remettre en cause ? s'inquiète ce chroniqueur.