L'examen des moyens de communication utilisés par les architectes occidentaux, de l'Antiquité classique à la modernité, montre comment chaque média est lié à des formes spécifiques de la pensée architecturale. M. Carpo s'interroge sur les potentielles innovations techniques de l'architecture lors du passage du papier au numérique.

Un cardinal qui n'aimait pas le Jugement Dernier de Michel-Ange fut bien puni par le peintre, qui fit son portrait en Lucifer. L'anecdote est savoureuse et instructive, mais elle ne montre pas seulement l'indépendance d'esprit du plus grand artiste de la Renaissance. Pour Daniel Arasse, elle est révélatrice d'une évolution culturelle majeure : la disparition de la figure du Diable dans la peinture. Grâce à un examen précis et inventif des textes religieux et des images de la fin du Moyen Age et de la Renaissance, il décrit ici l'émergence de l'image du Diable, son utilisation et son essor, dans le cadre de pratiques dévotionnelles où les images se doivent d'être efficaces. Puis il montre comment la culture humaniste a rendu caduque cette figure médiévale, et l'a reléguée au rang de superstition. Désormais, le Diable n'est plus l'Autre de l'homme, le Diable est en l'homme.

Présente une étude historique des gentilhommes gascons dont le plus illustre reste d'Artagnan. Sont décrites les caractéristiques de cette noblesse provinciale dont les principaux représentants font l'objet de portraits détaillés.

Entre le XVe et le XVIIe siècles, les femmes représentent 80% des condamnés au bûcher pour sorcellerie. Selon l'auteur, cette répression traduit une peur face au fantasme d'une autonomie des femmes, la volonté, dans cette gestation de l'Etat moderne, de le construire au masculin.

Une histoire érudite des collections des bibliothèques ecclésiastiques et privées. Reprise dans un format économique de l'édition publiée en 1989.

Présentation d'une cinquantaine de tableaux qui firent partie de la collection de quelque 1.300 pièces du baron Samuel von Brukenthal, gouverneur de la province roumaine de Transylvanie à la fin du XVIIIe siècle. Le palais de Sibiu (Hermannstadt) était ainsi un véritable musée : Van Eyck, Bruegel, Rubens... Ce catalogue analyse les oeuvres exposées et les replace dans leur contexte.

Evocation de ce peintre-graveur de la Renaissance qui quitta sa ville natale en 1460 à l'invitation du marquis de Mantoue Ludovic III de Gonzague, dont il devint le peintre officiel. De 1465 à 1474, il réalisa le décor de la Chambre des époux dans le palais ducal, entre 1480 et 1495, il peignit neuf toiles représentant les triomphes de César.

De Cimabue à Tiepolo ou Canova, un panorama exceptionnel par la qualité de l'illustration et la clarté du commentaire de l'extraordinaire aventure de la peinture italienne qui a dominé l'Europe du XIVe au XVIIIe siècle. L'ouvrage est bâti à partir de courts chapitres monographiques consacrés aux génies artistiques de la Péninsule, illustrés à travers leurs créations majeures. (Livres Hebdo)

Science et magie cohabitaient à la Renaissance. Sous la figure de Léonard de Vinci, des historiens d'art convoquent astrologie, alchimie, cabale, histoire naturelle et arts mécaniques face à des oeuvres d'art, pour fonder une réflexion sur les enjeux esthétiques et philosophiques d'une confrontation à priori improbable.