Collectivisation, déportations, famine : dans les années 1930, Staline a écrasé la paysannerie russe. On découvre aujourd'hui, grâce aux archives de l'ex-URSS, que les résistances à cette politique de destruction furent considérables.

Alors que le Parlement a adopté des amendements qui donnent au président turc des pouvoirs illimités, nous avons rencontré la romancière Asli Erdogan. Victime de la chasse aux sorcières que connaît le pays, elle sort de quatre mois et demi de détention.

Et si le Net était autant - sinon davantage - un outil de répression et de régression qu'un moteur de révolution et d'émancipation ? Telle est en substance la thèse du jeune chercheur Evgeny Morozov. Provocateur mais instructif.

Candidat à la présidentielle de 2018 en Russie, le principal opposant à Vladimir Poutine a été de nouveau arrêté le 12 juin 2017.

Accusant Fethullah Gülen d'avoir fomenté le coup d'Etat manqué du 15 juillet 2016, le président Erdogan a entrepris d'éradiquer toute trace de la confrérie de l'imam exilé aux Etats- Unis. Mais la chasse aux sorcières vise en réalité l'ensemble de l'opposition.

Quels points communs entre un militant de gauche se rendant en Espagne en 1936 pour défendre la république et un individu qui part combattre aux côtés de l'Organisation de l'Etat islamique ? Sur le plan des objectifs, aucun. Mais l'observation des étapes de leurs parcours révèle quelques similitudes qui éclairent les ressorts d'un engagement. Et, dans le cas des djihadistes, les risques liés à leur retour.

Depuis les attentats du 11 septembre 2001, les puissances occidentales ont érigé la guerre contre le terrorisme en priorité stratégique sans que l'on sache vraiment ce que recouvre le terme. Quoi de commun en effet entre les groupes révolutionnaires nés dans les années 1970, les réseaux d'Al-Qaida et les luttes armées pour l'indépendance ? Les témoignages de militants éclairent les logiques de la violence politique.

Contrairement à un scénario bien ficelé depuis des décennies, la France n'a pas reconnu immédiatement l'élection, contestée et suivie d'émeutes, du président gabonais le 31 août dernier. Que M. Ali Bongo parvienne ou non à se maintenir au pouvoir, il s'agit d'un tournant dans l'histoire de ce petit pays d'Afrique centrale, symbole d'une « Françafrique » vacillante.

Les ONG chinoises, faute de statut spécifique, sont extrêmement fragiles. Une vague de répression n'a pas épargné la plus ancienne d'entre elles, pourtant hébergée par l'université de Pékin.