Décryptage de l'actualité des réseaux sociaux et de l'impact sur les veilleurs : des changements dans les flux algorithmiques qui modifient la veille ; une course aux certifications payantes qui appelle à une vigilance accrue en matière de sourcing ; de nouveaux réseaux sociaux à la pelle à intégrer à sa panoplie d'outils.

Il y a quelques mois maintenant, Twitter avait annoncé la fin de son APl gratuite au profit d'une APl payante. Après quelques mois de flottement, Twitter n'a finalement pas coupé l'accès à son APl à la date prévue et a tout même annoncé garder une APl gratuite allégée pour pouvoir publier du contenu directement sur Twitter. En revanche, impossible pour l'utilisateur de collecter, récupérer et analyser les contenus. Il y a quelques semaines, le couperet est finalement tombé, l'accès à l'APl gratuite a été révoqué pour tous les acteurs qui l'utilisaient.

Se percevoir comme le personnage principal d'un film ou d'un roman : cette mode du "main character energy" explose sur les réseaux sociaux. Le processus, une mise en récit de soi, est bien connu en littérature. Analyse d'une autofiction digitale.

Les sénateurs ont adopté, début mai 2023, une proposition de loi régulant sur les réseaux sociaux les activités des influenceurs. Ce mot apparaît pour la première fois dans le quotidien "Le Monde" le 5 octobre 2001.

Les jeunes sont-ils en panne de libido ? Entre angoisses existentielles, retour du puritanisme et banalisation du porno sur les réseaux sociaux, le désir se délite. Autopsie d'une « grande démission ». Sommaire. Pourquoi les jeunes ne font plus l'amour. Génération "non non non". La "dark romance", des livres pas très MeToo. Le magasin chaud de la France qui se lève tôt. Métier, influenceuse sexe. Porno "éthique", vraiment ? Les belles dames des CD-ROM.

Sur le Web, les commentaires publiés sous des articles, billet de blogs et sous les posts des réseaux sociaux peuvent parfois receler de véritables pépites mais ce sont des contenus difficiles à intégrer dans ses veilles et recherche d'information. En effet, on peut ponctuellement avoir besoin de plonger dans les commentaires sur les réseaux sociaux, par exemple pour une étude d'image, pour obtenir des informations complémentaires à l'article lui-même, pour y trouver des réponses, pour les analyser en vue d'une étude ou les sauvegarder en vue d'un usage futur.

Le réseau social par excellence pour faire de la veille a longtemps été Twitter (désormais X), en raison des fonctionnalités qu'il proposait et de la gratuité de son API qui permettait l'existence d'un écosystème d'outils de qualité pour analyser, rechercher et faire de la veille sur le réseau social. Détails. Pas de chiffres.

Qu’il s’agisse des « printemps arabes », de la crise dite des « gilets jaunes », des manifestations suscitées en France par la réforme des retraites, a fortiori des mouvements sociaux violents intervenus cet été en France, les services en charge de l’ordre public remettent en cause les réseaux sociaux qui seraient instrumentalisés par les manifestants au service de leurs actions.

Play-back devant le tableau, sketchs sur les imprimantes en rade, saillies sur l'Éducation nationale... C'est plus qu'une tendance, un mouvement de fond : depuis trois ans, les comptes de maîtresses, instituteurs et autres professeurs du second degré n'en finissent plus de fleurir sur les réseaux sociaux. Ce qui ne va pas sans heurts.

Sur Twitter, le nombre de fonctionnalités essentielles à la veille se réduisant drastiquement, nombreux sont les professionnels qui se questionnent sur les alternatives. Twitter a perdu encore 10 % d'abonnés en quelques mois, et les institutions, comme l'ENSSIB par exemple, commencent également à déserter cet espace. Pas de chiffres.