Profonde, sanglante, la crise vénézuélienne passionne. Dans les grands médias, elle sert une obsession : la critique de M. Jean-Luc Mélenchon en France, de M. Jeremy Corbyn au Royaume-Uni et de M. Pablo Iglesias (Podemos) en Espagne. Mais elle interpelle également les progressistes, qu’elle plonge dans le désarroi. Comment interpréter les événements ? Quelle attitude adopter ? Quelle issue souhaiter ?

Les nombreuses divisions qui ont émaillé la XIVe législature conduisent à s’interroger sur la possible fin de la discipline partisane. L’ampleur de la fronde et la contestation des consignes, y compris au sein du premier parti d’opposition, conduisent à valider cette hypothèse. Le rejet de la discipline partisane semble ainsi définitif, à moins que la nouvelle législature n’en réinvente les codes.

Ils font partie d'une petite armée de citoyens américains qui rêvent de voir la Maison-Blanche débarrassée de "l'imposteur". Ils le pistent depuis de longs mois, en dilettante ou à plein temps. Et leurs révélations peuvent inquiéter le président.

Entre enlisement et chaos total, la situation vénézuélienne alimente les scénarios du pire. À la hantise d'un coup d'État répond le spectre d'une guerre civile. Bien des facteurs permettent pour l'heure de conjurer ces extrêmes, sans préjuger du sort d'un pays en butte à l'isolement.

Pourquoi sommes-nous si dociles ? Dans son dernier essai, le philosophe Frédéric Gros interroge les mécanismes de l'obéissance et replace la désobéissance au coeur de la vie démocratique.

Ambassadeurs, préfets, magistrats et avec eux toutes les hautes sphères de la fonction publique s'interrogent : quelle attitude adopter si Marine Le Pen était élue présidente ? "'L'Obs" publie les témoignages de hauts fonctionnaires décidés à résister.