Pour mettre un terme au vandalisme et aux attaques sanglants dont sont victimes les coptes, il faut fermement appliquer la loi, estime le grand écrivain Alaa Al-Aswani.

Islamistes et partis de gauche réclament l'abrogation des accords de paix avec Israël. Une fausse bonne idée, estime le quotidien progressiste égyptien.

Deux ans après le déclenchement de la révolution, les troubles ont repris. Les structures de l'ancien régime étouffent toujours le pays.

Egypte. Ce que veulent les militaires. Leur combat historique contre les islamistes.

Les Français connaissent son visage grâce à la série ″Engrenages″. Mais Amr Waked est passionnément égyptien. Et engagé. Cette semaine, il était dans la rue pour dire non à Mohamed Morsi. Comme il y a deux ans pour chasser Hosni Moubarak. Un moment unique qu'il raconte dans un film sans concessions.

Il n'aura tenu que l'espace d'un Printemps arabe. Un an après son élection, le président islamiste est déposé, sous la pression de la rue, qui a reçu l'appui de l'armée. Et maintenant ?

En intervenant pour donner satisfaction aux manifestants anti-Morsi, les militaires sont revenus sur le devant de la scène. Leur ligne de conduite est claire : s'effacer derrière les civils. Leurs intentions le sont moins.

A la suite du Printemps arabe, nos journalistes ont entrepris un voyage sur le Nil qui révèle comment le changement se propage dans le pays.

Si le renversement du président Hosni Moubarak a marqué une première étape, la révolution n'est qu'au tout début du gué. Partout dans la rue comme dans les usines, s'exprime l'aspiration à la liberté et à des changements dont les pauvres ne seraient pas les laissés-pour-compte.

Coup d'Etat ? Soulèvement populaire ? Nouvelle phase de la révolution ? Comment qualifier le mouvement massif contre M. Mohamed Morsu, puis la destitution, le 30 juin 2013, du premier président civil démocratiquement élu d'Egypte ? Si les Frères musulmans portent une lourde responsabilité dans leur échec, l'ombre des militaires et de l'ancien régime se profile derrière les manifestants.

Enragés par la perspective du changement, accrochés au statu quo, les ultras du régime ont tout tenté pour casser la révolte populaire, faire capoter le dialogue et interdire l'évolution démocratique. Récit.