L'homme était secret, solitaire. Ses films sont ouverts, peuplés. Ouverts sur la réflexion cinéphile. Peuplés de nombreux personnages. On le disait sec, intellectuel, péremptoire. Il nous paraissait plutôt interrogateur, ouvert à l'écoute, dubitatif envers lui-même.

Personnage aimé des grands cinéastes, Jeanne d'Arc renoue aujourd'hui avec son destin cinématographique sous l'oeil de Jacques Rivette. La rencontre du réalisateur de "La Belle Noiseuse" et de la Pucelle d'Orléans est aussi excitante qu'intrigante.

Qui est donc la Jeanne d'Arc de Jacques Rivette ? Plutôt qu'une sainte, c'est d'abord une femme qui demeure fidèle à son idéal, c'est-à-dire une femme qui croit...

"Haut bas fragile" : un Rivette nouveau qui revient à ses amours parisiennes. Trois demoiselles en quête de mémoire et de présent pour une chorégraphie inspirée...

Hasard du calendrier, sans doute, mais la sortie quasi simultanée des films de Godard, Rohmer et Rivette ne laisse pas indifférent...

Pourquoi, Diable ! Rivette reste-t-il l'un des moins commentés des cinéastes de la Nouvelle Vague ? La moins grande notoriété de ses films par rapport à ceux de Truffaut, de Chabrol, voire de Godard ou de Rohmer, malgré des succès publics - "La Religieuse", "Céline et Julie", "La Belle Noiseuse" - et l'intérêt de la critique et de spectateurs fidèles, n'expliquent pas tout...

"Liberté, liberté chérie" est le thème, cette année, du Festival de Pessac. Où il sera question de "La Religieuse" de Jacques Rivette sortie en salles en 1967.

Il y a l'Emmanuelle Béart épanouie du "Elle" spécial beauté (celle qui provoque une ruée sans précédent vers les kiosques). Et il y a la comédienne, exigeante, dévorée par le doute, appliquée, différente. Portrait d'une actrice de 30 ans qui illumine "Histoire de Marie et de Julien", le dernier film de Jacques Rivette.