Dans les rues de Téhéran, la foule fêtait surtout le départ du président Ahmadinejad, qui a appauvri les Iraniens et mis le pays au ban des nations.

Le président iranien, Hassan Rohani, mène une campagne médiatique pour obtenir la levée des sanctions économiques contre son pays, mais sans faire de réelles concessions.

Iran. Après Ahmadinejad, le nouveau président passe pour modéré. La jeunesse y croit.

Tandis que le retour de leur pays dans le concert international soulève beaucoup d'espoir, les Iraniens s'interrogent quant aux effets bénéfiques de l'accord sur le nucléaire. A la veille de la visite en France du président Rohani, plongée au coeur d'une société qui rêve à davantage de liberté, mais n'attend pas de miracles de la levée progressive des sanctions.

La naissance de deux nouveaux partis réformateurs modérés pourrait renforcer le pôle "centriste" et consensuel incarné par le président Hassan Rohani. Décryptage.

Conforté par les urnes aux législatives du 26 février 2016, le président modéré dispose désormais d'une plus grande marge de manoeuvre pour mettre en place les réformes qu'il a promises.

Candidat à sa propre succession en mai prochain, le président devra, s'il veut l'emporter, trouver un juste milieu entre volonté de réforme et recherche de compromis avec les conservateurs modérés.

L'Italie masque les statues antiques lors de la visite du président iranien.

Deux rivaux du modéré Hassan Rohani pour la présidentielle du 19 mai sont issus de ce bastion religieux.

Malgré l'interdiction des concerts dans certaines villes conservatrices, des milliers de jeunes sont sortis danser et chanter au soir du 20 mai.