Au sein d'un couple solidement soudé par le chagrin et le deuil, l'irruption d'un nouvel amour donne naissance aux paroxysmes du désir. Désir et mort, fidélité et infidélité, désir dans le deuil et deuil du désir.

L'itinéraire de l'auteur, issu d'une vieille famille de la bourgeoisie juive allemande. Une adolescence française et provinciale plongée au coeur de l'aventure littéraire, puis une carrière de Français "normal" : professeur, père, grand-père. Devenu enfin adulte, l'auteur voit se croiser en lui le monde perdu des banquiers de Hambourg et le monde nouveau des petites gens de Belleville.

Les souvenirs d'enfance de l'écrivain dans un milieu pauvre d'émigrés juifs à Paris, juste après la guerre et la création d'Israël. Il évoque son rapport avec ses parents (sa mère, restée en Israël, se désintéresse de lui pour refaire sa vie, et son père, assez immature, l'abandonne à ses grands-parents), les foyers familiaux, des vacances en colonie qui lui révèlent un autre monde.

Samuel Brussell a fondé les éditions Anatolia en 1992 à Paris et créé la revue littéraire Le Lecteur à Montpellier en 1997. Il a publié Généalogie de l'ère nouvelle (2005) et Musique pour les vivants (2007) chez Grasset.

C'est une histoire d'amour que nous raconte Catherine Clément, celle qui la lie à un refuge. Une maison de famille, au bord de la Loire, l'a recueillie dès 1939 pour la protéger de l'Occupation et de la terreur. Lui offrir une enfance. Catherine Clément se souvient tour à tour des conserves de sa grand-mère Yvonne, de sa nourrice au teint de jeune fille, des peintures bucoliques de Louis, des baigneurs du dimanche, des engins volants de l'oncle Pierre. Aujourd'hui c'est dans cette maison où se retrouve toute sa tribu qu'elle puise son inspiration. (Quatrième de couv.)

Dans ce récit se mêlent l'intimiste et le mémorialiste, le curriculum vitae et le roman intérieur.

Suite des mémoires de l'écrivain dans lesquels il reprend son voyage dans les arènes de la littérature, de la télévision, du cinéma et de la politique. Il raconte les succès et les défaites, les amitiés et les inimitiés nouées avec T. Williams, les Kennedy, O. Welles ou encore G. Garbo. Il évoque également la maladie et le décès d'Howard Austen, son compagnon de toujours.

Durant la Seconde Guerre mondiale, les souvenirs d'un petit garçon caché dans une famille après que ses parents furent déportés.

A la mort de sa mère, la narratrice plonge dans les souvenirs et se laisse guider par les photos et les documents qu'elle trouve dans l'appartement de la défunte. Elle retrouve la petite fille qu'elle était, l'univers chaotique de son enfance, ses nombreux séjours en Afrique, le divorce de ses parents... mais elle découvre aussi qu'au-delà du désir obsessionnel de partir qui a guidé sa mère tout au long de son existence, "sa vie africaine" a donné un sens à sa destinée, elle se rend aussi compte que cette mère de qui elle s'est progressivement éloignée au cours des ans reste une part d'elle-même. Un très beau récit.

Chloé, la narratrice, hait sa grand-mère à tel point qu'elle attend avec impatience son décès. Celle-ci a été l'organisatrice d'un mensonge familial aux conséquences tragiques qui a bouleversé l'enfance de Chloé : le meurtre de sa mère en 1983 par son père qui s'est suicidé ensuite. En 2004, quand Chloé apprend que son géniteur n'était pas Sylvain, elle se livre à des hypothèses sur ses origines.

Mehdi Charef est écrivain, cinéaste et dramaturge. Sa pièce 1962 vient d'être montée au théâtre. Il est l'auteur du Thé au harem d'Archi Ahmed (1983) et de La maison d'Alexina (1999).

Philippe Le Guillou (né en 1959 au Faou) est un écrivain français. Ses romans sont marqués par les légendes celtiques et le christianisme, dans un style rappelant Julien Gracq. Il a reçu le Prix Médicis en 1997 pour Les Sept Noms du peintre et le Prix Méditerranée en 1990 pour La Rumeur du soleil. Né en 1959 au Faou, Philippe Le Guillou devient professeur de lettres modernes en 1981 à Brest. Il passe l'agrégation en 1985 et enseigne ensuite à Rennes (notamment dans les classes préparatoires du lycée Chateaubriand). Il devient en 1995 inspecteur de lettres puis, en 2002, inspecteur général de l'Éducation nationale. Il est président du jury de l'agrégation externe de lettres modernes depuis 2006. in Wikipédia, 2008-04-30