Les figures obligées d'une campagne l'ennuient. C'est dans l'agressivité et l'attaque frontale que le candidat-président se remotive. Tel qu'en lui-même...

D'une main de fer gantée de velours, il met en musique le Sarkoshow. A l'Elysée premier jour, il est désormais au coeur de la campagne. La der des ders pour ce pilier de la garde approchée du président.

Son entrée en campagne devait être un coup de tonnerre ! Le président-candidat peine pourtant à faire bouger les lignes. Au premier tour, il progresse mais sans rejoindre Hollande. Au second, il demeure balayé par son adversaire socialiste.

Le doute est dans les têtes. Le président n'est plus celui qui, en 2007, impressionnait par sa maîtrise. Et voilà qu'il alterne le très bon et ces moments de vide où il semble moins penser à la victoire qu'à sa vie après la défaite. Un récit de Carole Barjon.

Quand son candidat favori retire son habit de chef d'Etat, il dit retrouver ses sensations de 2007 et le goût de la victoire.

Le président-candidat est redevenu carnassier. Depuis que l'écart se resserre avec Hollande, il n'a plus qu'une idée en tête : l'exploser.

Angela & Nicolas ... En cinq ans, leur drôle de couple est passé par tous les états : la méfiance, l'agacement, l'hostilité. Puis ils ont appris à se comprendre, et la crise les a rapprochés. Jusqu'à ce qu'un troisième homme fasse irruption : ce François Hollande que la chancelière connaît si mal et qui sera peut-être son incontournable partenaire. A travers ces trois personnages, Odile Benyahia-Kouider décrypte l'histoire tumultueuse du duo franco-allemand.

Le président-candidat joue son va-tout en renouant avec les vieilles tentations de la droite, version Pasqua. Sous le regard atterré - mais résigné ! - des principaux barons de l'UMP...

Pour le président sortant, son adversaire socialiste n'est rien de moins qu'un ″nul″. Le plus étonnant n'est pas qu'il l'ait sous-estimé, mais qu'il n'ait pas mieux cerné sa personnalité. Depuis le temps qu'ils se connaissent...

Le président sortant veut encore croire à sa victoire, le 6 mai 2012. Et si c'était un nouveau signe de cet enfermement, loin des Français et même de ses conseillers, qui a estomaqué tous ceux qui l'ont vu faire campagne ?

Un monarque : Sarkozy. Un fils : Jean. Un fief : les Hauts-de-Seine. Le récit de Marie-Célie Guillaume, collaboratrice de Devedjian, sacrifiée pour avoir brisé l'omerta.

L'ancien chef de l'Etat a enterré ses velléités de changer de vie. S'il s'astreint à une cure de silence, il reçoit, consulte et s'active tous azimuts. En rêvant, si les circonstances s'y prêtent, de revenir sur scène. Enquête sur le retraité le plus actif de France.