Dans un clafoutis traditionnel, les fruits, moins denses que la préparation dans laquelle ils baignent, montent en surface. Leur farinage ne fait rien à l'affaire !

Les pratiques scientifiques douteuses sont discrètes mais répandues. Elles ont pour corollaires le gaspillage et l'érosion de la confiance. Les deux sont encore bien protégés par le déni d'institutions et d'universités ayant peur d'entacher leur réputation. Cette résistance freine non seulement la réparation des manquements constatés, mais cautionne l'impunité. Une partie croissante du monde académique et de ses partenaires prend néanmoins conscience des enjeux de l'intégrité scientifique : dépasser les égos pour une recherche de meilleure qualité.

Yves Parlier, 50 ans, est navigateur et ingénieur. Il a remporté de nombreux succès sur les mers, notamment la Solitaire du Figaro en 1991, la Route du rhum en 1994, et la Transat Jacques-Vabre en 1997 avec Eric Tabarly. Egalement à son actif : trois éditions du Vendée Globe, célèbre course en solitaire. Ce navigateur chevronné est avant tout un innovateur qui a conçu de nombreux bateaux futuristes.

Une rencontre chaleureuse avec Pierre Léna, le cofondateur de La main à la pâte, scientifique réputé pour ses travaux en astronomie, membre de l'Académie des sciences et militant en faveur d'un enseignement rénové des sciences, soutien précieux pour les pédagogies actives.

Les repas de famille de fin d'année : l'occasion d'interminables débats sur l'efficacité de telle ou telle médecine, sur l'intérêt de la recherche scientifique, sur l'expérience personnelle qui serait plus crédible que la validation scientifique... Que répondre à toutes les idées fausses que l'on entend sur la Science ? Quelles sont ses méthodes ? Qu'est-ce qu'un protocole scientifique ? Et pourquoi est-ce si important de respecter cette démarche pour accéder à une connaissance fiable ?

Pourquoi se laisse-t-on prendre par des oeuvres de SF ?

Selon un sondage international réalisé en ligne par le groupe de publications auquel appartient ″Pour la science″, les personnes ayant une formation scientifique font encore confiance aux chercheurs, parfois avec quelques réserves.

Si le futur est aussi riche que le passé, la recherche scientifique procurera, dès les 50 prochaines années, des développements inattendus et exaltants.

″La météo″ n'avait pas prévu, au choix, la neige en décembre, les inondations en janvier ou... la canicule de 2003. Public et politiques adorent s'en prendre aux prévisionnistes : à tort ou à raison ? Des supercalculateurs aux réseaux d'observation, visite de la machinerie d'une science qui ne prétend pas à l'exactitude. Peut-être est-ce cette incertitude qui fait que le temps fascine tant...