En passant à la réalisation, Joann Sfar, star de la bande dessinée, crée l'événement cinéma de ce début d'année. Sa vie fantasmée de l'auteur de La Javanaise est une réussite. Mais comment un premier long métrage si ambitieux a-t-il pu voir le jour ?

Si l'un évoque son père et l'autre sa mère, chacun révèle cette part d'intime qui reste en soi après la perte d'un parent.

Joann Sfar nous plonge dans les contradictions de la France des Lumières, celle des philosophes et des négriers.

Serge Gainsbourg est le héros de ce film inclassable, mi-biographie, mi-contre initiatique. Un chef-d'oeuvre.

Il a tout de suite dit oui. Ce qui caractérise Joann Sfar, c'est son enthousiasme. Alors qu'il prépare une série télé, un film et un dessin animé, le réalisateur le plus inclassable du cinéma français a accepté d'être notre grand témoin de l'année. Entre sa boulimie de séries et ses espoirs pour le cinéma fantastique, il revient sur 2016. Avec le sourire.

Après la BD et le cinéma, ce touche-à-tout boulimique fait ses premiers pas en littérature avec « L'Eternel », étonnant roman de vampires. Mais il n'a pas pour autant remisé ses crayons, qui peuplent son petit atelier aux grandes baies vitrées. Rencontre avec un assoiffé d'histoires.

Le très prolifique auteur de bande dessinée vient de ressusciter Salvador Dali au cours d'une performance mystique et éthylique, à découvrir dans un album et une exposition parisienne. Rencontre délirante à l'espace Dali.

Entre les attentats et une séparation douloureuse, 2015 a été rude pour le créateur du "Chat du rabbin", qui publie un album autobiographique et se guérit en dessinant des nus, des femmes voilées, ou lui-même...

Keats par Jane Campion, Gainsbourg par Joann Sfar : deux visions du corps créateur dans sa quotidienneté.